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La Maison Blanche savait qu'une enquête visait Flynn (presse)

Mike Flynn, l'ex-conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, avait dit à l'équipe du président élu qu'il faisait l'objet d'une enquête fédérale mais cela n'a pas empêché sa nomination, a rapporté mercredi soir le New York Times.

Citant deux personnes proches du dossier, le quotidien assure que le général Flynn avait fait part de cette enquête le 4 janvier à Don McGahn, juriste en chef de l'équipe de transition présidentielle, bien avant d'être nommé à un poste très sensible.

M. Flynn a été contraint de démissionner dès le 13 février, moins d'un mois après l'investiture de M. Trump le 20 janvier, pour n'avoir pas révélé ses échanges avec l'ambassadeur russe aux Etats-Unis, Sergueï Kisliak.
Il est au centre de l'enquête du FBI sur l'ingérence russe présumée dans la campagne présidentielle américaine de 2016.

Selon la Maison Blanche, M. Flynn a été renvoyé pour avoir menti au vice-président Mike Pence sur la teneur exacte d'une conversation téléphonique en décembre avec l'ambassadeur russe.

M. Flynn aurait évoqué durant cet échange le sujet très sensible des sanctions américaines contre Moscou, imposées fin 2016 par l'ex-président Barack Obama en représailles aux piratages informatiques russes contre le parti démocrate.

Selon les médias américains, M. Trump a tenté en vain d'obtenir du chef du FBI James Comey de mettre un terme à l'enquête visant Michael Flynn.
M. Comey, limogé par M. Trump le 9 mai, a relaté cette conversation dans une note écrite citée par le New York Times.

La Maison Blanche conteste catégoriquement cette version des faits, qui pourrait constituer une possible obstruction à la justice.
M. Flynn, général à la retraite, avait été sous la présidence Obama contraint de quitter ses fonctions à la tête du renseignement militaire (DIA, Defense Intelligence Agency) deux ans après sa nomination en 2012 sur fond de remous internes et de conflits.

Barack Obama avait conseillé à Donald Trump de ne pas nommer Michael Flynn en raison de son "comportement en tant que patron de la DIA", avait indiqué début mai à l'AFP un responsable de l'ancienne administration.

Mike Flynn, l'ex-conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, avait dit à l'équipe du président élu qu'il faisait l'objet d'une enquête fédérale mais cela n'a pas empêché sa nomination, a rapporté mercredi soir le New York Times.
Citant deux personnes proches du dossier, le quotidien assure que le général Flynn avait fait part de cette enquête le 4...