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Économie - Hydrocarbures

L’Iran pourrait soutenir un nouvel accord pétrolier

Une source a dit s’attendre à ce que l’Iran accepte une prolongation de neuf mois de l’accord de réduction de la production pétrolière en vigueur depuis le début de l’année. David McNew/AFP

La proposition de prolongation de l'accord de réduction de la production pétrolière en vigueur depuis le début de l'année est une bonne idée, ont dit hier des sources au fait de la position de Téhéran, laissant penser que l'Iran y apportera sans doute son soutien pour autant qu'elle fasse l'objet d'un consensus.
L'Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de pétrole mondiaux, ont exprimé lundi leur volonté de prolonger de neuf mois, jusqu'en mars 2018, l'accord de réduction de la production conclu par les pays de l'OPEP et certains États non membres du cartel afin de faire remonter les cours d'un marché actuellement engorgé.
Sans surprise, le Koweït, traditionnellement aligné sur les positions de l'Arabie saoudite, a dit hier appuyer la nouvelle proposition. Le Premier ministre irakien, Haïdar al Abadi, a de son côté dit que son pays soutiendrait une prolongation conformément à toute décision que prendrait l'OPEP. « L'Irak est pour la poursuite de la réduction de la production pétrolière des pays de l'OPEP et nous agirons en ce sens », a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.

Position iranienne imprévisible
La position iranienne est en revanche moins prévisible, car l'Iran est le seul pays membre de l'OPEP à avoir été autorisé à accroître sa production, sans compter l'élection présidentielle qui s'y déroulera vendredi. « Cette déclaration témoigne de l'engagement de l'OPEP et de grands producteurs non-OPEP d'apporter de la stabilité au marché pétrolier, ce qui est essentiel pour assurer la sécurité des approvisionnements dans les années à venir », a dit l'une des sources.
Une deuxième source a dit s'attendre à ce que l'Iran accepte une prolongation de neuf mois, lors de la réunion de Vienne du 25 mai, si d'autres producteurs, comme l'Irak, la soutiennent également.
Source : Reuters

Le marché est proche de l'équilibre, selon l'AIE
Le marché pétrolier se rapproche de l'équilibre, mais des efforts restent à faire pour résorber les stocks abondants, alors que les États-Unis devraient pomper plus de brut qu'anticipé en 2017, a prévenu hier l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
« Ce rapport confirme que le rééquilibrage est bien là et qu'il s'accélère, à court terme du moins », a indiqué l'AIE dans sa publication mensuelle sur le pétrole. La croissance des stocks, alimentée ces dernières années par une offre excédentaire, a été contenue à 0,1 million de barils par jour (mbj) au premier trimestre.
Si l'OPEP maintenait sa production au niveau de 31,8 mbj atteint en avril, ces stocks devraient décroître, selon l'agence énergétique basée à Paris.
Mais « même si cela se produit, les stocks à la fin de 2017 pourraient rester supérieurs à leur moyenne sur cinq ans, ce qui suggère qu'il reste beaucoup à faire au second semestre de 2017 pour continuer à les résorber », a-t-elle souligné. Le marché devra compter aussi avec la hausse de la production américaine, qui devrait croître de 790 000 barils par jour (bj) cette année, soit 100 000 bj de plus que la précédente estimation en avril, grâce notamment au dynamisme retrouvé du secteur des hydrocarbures de schiste.

La proposition de prolongation de l'accord de réduction de la production pétrolière en vigueur depuis le début de l'année est une bonne idée, ont dit hier des sources au fait de la position de Téhéran, laissant penser que l'Iran y apportera sans doute son soutien pour autant qu'elle fasse l'objet d'un consensus.L'Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de pétrole...

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