La France a condamné mardi l'assassinat du journaliste mexicain Javier Valdez, spécialiste reconnu du narcotrafic et pigiste pour l'AFP, et a appelé Mexico à "tout mettre en oeuvre pour que les auteurs de ce crime odieux ne restent pas impunis".
"Nous présentons nos condoléances aux proches de M. Valdez et saluons le courage des journalistes qui risquent leur vie pour témoigner et informer", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, rappelant que Javier Valdez était le cinquième journaliste assassiné au Mexique depuis le début de l'année.
Javier Valdez, 50 ans, travaillait depuis de plus de 10 ans pour l'AFP dans l'Etat de Sinaloa, fief du cartel de Joaquin "El Chapo" Guzman, actuellement incarcéré aux Etats-Unis. Ce père de famille était aussi correspondant du quotidien La Jornada et de l'hebdomadaire Riodoce.
Le Mexique figure au troisième rang des pays les plus dangereux pour les journalistes après la Syrie et l'Afghanistan, selon Reporters sans frontières (RSF). L'année 2016 avait été marquée par un nombre record de 11 journalistes assassinés dans le pays.
Les assassinats de journalistes ont fortement augmenté depuis 2006 au Mexique, année où le gouvernement a déployé l'armée dans le pays pour lutter contre le narcotrafic, entraînant une escalade de la violence. Depuis cette date, il se commet entre trois et dix homicides de journalistes par an, selon l'ONG Articulo 19.
"Nous présentons nos condoléances aux proches de M. Valdez et saluons le courage des journalistes qui risquent leur vie pour témoigner et...
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