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Débat présidentiel en France: Le Pen accuse Macron de "complaisance pour le fondamentalisme islamique"

Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de "complaisance" sur le fondamentalisme islamique au cours d'un vif échange sur la sécurité et le terrorisme, lors du débat télévisé d'entre-deux-tours mercredi.
Le lendemain de l'attentat sur les Champs-Elysées, "vous avez dit +je ne vais pas inventer dans la nuit un programme contre le terrorisme+", a lancé la candidate du Front national à son concurrent. "Non seulement vous n'avez pas de projet, mais en plus vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamiste", a-t-elle poursuivi.
"Vous êtes constamment dans l'invective", lui a rétorqué le candidat d'En Marche!, qui l'a accusée de "porter" la "guerre civile". "Je serai intraitable et je mènerai la lutte sur tous les plans, mais le piège qu'ils nous tendent, c'est celui que vous portez, c'est la guerre civile", a-t-il affirmé.
Un vif échange les avait auparavant opposés à propos de la déchéance de nationalité pour les personnes liées au fondamentalisme islamique.
"Il faut que l'on expulse tout de suite les fichiers S étrangers qui sont sur notre territoire. Tous ceux qui, étrangers sur notre territoire, ont un lien avec le fondamentalisme islamiste, dehors, dehors ! Tous ceux qui sont doubles nationaux, on mettra en oeuvre la déchéance nationale", a déclaré Mme Le Pen.
M. Macron a affirmé pour sa part que "les terroristes que l'on veut combattre, et que j'éradiquerai, ce sont des gens qui se suicident dans les attentats". "Quelqu'un qui est dans cette disposition d'esprit, vous pensez que la déchéance nationale brandie par Mme Le Pen ça le fait trembler ?", s'est-il interrogé.
Emmanuel Macron a soutenu que la lutte contre la menace terroriste sera sa "priorité". "Les fichiers S ce sont des fichiers de renseignement", donc "tous les mettre en prison ou hors des frontières n'aurait pas de sens".
"La clé c'est de renforcer le renseignement", a-t-il dit, affirmant vouloir "reconstituer les forces de renseignement".

Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de "complaisance" sur le fondamentalisme islamique au cours d'un vif échange sur la sécurité et le terrorisme, lors du débat télévisé d'entre-deux-tours mercredi.Le lendemain de l'attentat sur les Champs-Elysées, "vous avez dit +je ne vais pas inventer dans la nuit un programme contre le terrorisme+", a lancé la candidate du Front national à son...