La production va pouvoir reprendre sur le champ d'al-Sharara, dans le sud-ouest de la Libye, un "accord" ayant été conclu entre les protestataires qui bloquaient depuis début avril un oléoduc, a indiqué jeudi à l'AFP Mustafa Sanalla, le président de la National Oil Corporation (NOC) de Libye.
Un "accord pour rouvrir les valves (de l'oléoduc) a été conclu tôt ce matin (jeudi) et je pense que nous pourrons reprendre progressivement la production", a déclaré M. Sanalla, en marge d'une conférence internationale sur le pétrole à Paris.
La production de cet important site pétrolier, d'une capacité de 200.000 barils par jour, était à l'arrêt depuis le 9 avril dernier, des protestataires ayant fermé l'oléoduc qui achemine le pétrole jusqu'à un port et une raffinerie à 50 km à l'ouest de Tripoli.
"Nous avons eu de nombreux contacts avec le haut conseil des tribus de la ville, qui a joué un rôle très important pour convaincre les personnes" qui bloquaient l'oléoduc, a expliqué M. Sanalla.
Avant de relancer la production, la NOC doit d'abord effectuer "une évaluation de la situation et des risques", qui prendra plusieurs heures, a-t-il précisé.
"Nous allons augmenter la production doucement, et j'espère que nous pourrons atteindre notre objectif d'une production nationale de 1,1 million de barils (par jour) d'ici le mois d'août", a estimé M. Sanalla.
Avant la chute du régime du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye produisait 1,6 millions de barils par jour.
Depuis, le pays en plein chaos où deux autorités rivales se disputent le pouvoir, est incapable d'exploiter ou de profiter pleinement de ses énormes réserves pétrolières, considérées comme les plus importantes d'Afrique (devant le Nigeria et l'Algérie).
La production est régulièrement perturbée par des conflits armés ou des revendications sociales.
Un "accord pour rouvrir les valves (de l'oléoduc) a été conclu tôt ce matin (jeudi) et je...
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