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Turquie: Macron "désapprouve" le chemin pris par Erdogan

Emmanuel Macron, candidat centriste qualifié pour le second tour de la présidentielle française, a dit "désapprouver" le chemin pris par la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan, lors d'une commémoration du génocide arménien à Paris lundi.

"Je regrette très profondément le chemin que la Turquie est en train de prendre et je le désapprouve", a déclaré le favori du second tour du 7 mai face à la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, dans un échange avec des journalistes arméniens en marge d'une cérémonie.

L'ancien ministre de l'Economie du président François Hollande a assuré que la France protègerait "les démocrates dans tous les pays" s'il parvenait à l'Elysée, car "le rôle de la France, c'est évidemment de tenir son rang et la vision qu'elle porte de l'Europe et de ses valeurs".

A l'occasion du 24 avril, date anniversaire du génocide arménien de 1915, pour sa première apparition publique entre les deux tours, le candidat a fleuri un monument en mémoire du compositeur arménien Komitas et des 1,5 million de victimes arméniennes du génocide commis par les Turcs.

M. Macron souhaite "installer cette date du 24 avril dans la République", a-t-il dit, alors que le sujet du génocide, reconnu par la loi française en 2001, envenime les relations franco-turques depuis des années.

Les Arméniens estiment qu'un million et demi des leurs ont été tués de manière systématique à la fin de l'Empire ottoman. Nombre d'historiens et plus de vingt pays, dont la France, l'Italie et la Russie, ont reconnu qu'il y avait eu un génocide.
La Turquie affirme qu'il s'agissait d'une guerre civile, doublée d'une famine, dans laquelle 300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort.

Au lendemain de la victoire de M. Erdogan lors du référendum controversé de la mi-avril sur le renforcement des pouvoirs du président turc, M. Macron avait déjà annoncé qu'il n'y aurait "pas d'avancée" dans les discussions d'intégration de la Turquie à l'Union européenne s'il parvenait à l'Elysée.

Le référendum marque "une dérive du régime, une dérive autoritaire, une sortie du cours de l'histoire de la Turquie", avait-il commenté lundi dernier, alors qu'il n'était pas encore au second tour.

Emmanuel Macron, candidat centriste qualifié pour le second tour de la présidentielle française, a dit "désapprouver" le chemin pris par la Turquie du président Recep Tayyip Erdogan, lors d'une commémoration du génocide arménien à Paris lundi.
"Je regrette très profondément le chemin que la Turquie est en train de prendre et je le désapprouve", a déclaré le favori du second tour du...