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France 2017 - Fillon est "un honnête homme", déclare l'avocat franco-libanais Robert Bourgi

Robert Bourgi, qui a plongé la campagne de François Fillon un peu plus dans tourmente avec un cadeau vestimentaire controversé, a déclaré mardi, à cinq jours du premier tour de la présidentielle, que le candidat de la droite était "un homme honnête".

L'avocat franco-libanais, figure sulfureuse de la "Françafrique", a remis "l'affaire des costumes" sur le devant de la scène politique en déclarant à Mediapart, dans un entretien publié vendredi dernier, que l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy lui avait demandé de se taire à ce sujet.

"Il aurait dû me laisser dire que c'était moi, il m'a obligé à mentir", a regretté Robert Bourgi sur RTL.

"Je ne vois pas où est le scandale. J'ai offert deux costumes à un ami qui a gagné les primaires de la droite alors que personne ne le voyait victorieux dans cette épreuve", a-t-il justifié, avant de faire la louange du député de Paris.

"François Fillon n'est pas l'homme que l'on dit être depuis deux mois, ça n'est pas un homme cupide, il n'y a jamais eu entre François Fillon et moi des relations d'argent, des relations d'intérêt", a-t-il affirmé. "C'est un homme honnête, il a un très bon programme."

"Mais, a poursuivi Robert Bourgi, je dois vous dire, la question m'a été posée par les policiers à Nanterre, que je ne connais pas Mme Fillon, je ne connais pas les enfants Fillon, je n'ai jamais été chez François Fillon dans la Sarthe."

L'épouse de François Fillon et sa fille et son fils aînés sont visés par une enquête pour emplois présumés fictifs auprès du candidat au cours de ses mandats parlementaires.

Robert Bourgi a précisé qu'il donnerait les deux costumes, actuellement aux mains des enquêteurs, "aux Petites soeurs des pauvres".

Robert Bourgi, qui a plongé la campagne de François Fillon un peu plus dans tourmente avec un cadeau vestimentaire controversé, a déclaré mardi, à cinq jours du premier tour de la présidentielle, que le candidat de la droite était "un homme honnête".
L'avocat franco-libanais, figure sulfureuse de la "Françafrique", a remis "l'affaire des costumes" sur le devant de la scène politique...