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Lifestyle - Mode

Diana, sa vie à travers la mode

Lady Di en velours noir avec John Travolta. Photo DR

Que faisiez-vous le jour (ou la nuit) de la mort de Lady Di ? Ce 31 août 1997, un dimanche, vous étiez peut-être en vacances, ou sur le chemin du retour, et la nouvelle était tombée comme une bombe, incendiant du même coup, et une fois pour toutes, l'indécrottable mythe des princesses et des princes charmants, déjà mis à mal par un divorce sordide. Pour la planète mode, tout comme le fut la mort de Marilyn Monroe qui acheva d'enterrer le glamour de Hollywood, la disparition de Lady Di marqua un tournant décisif.

Célèbre pour avoir été la première, dans la famille royale d'Angleterre, à porter le smoking et le pantalon dans les cérémonies officielles, la princesse Diana avait commencé sa carrière d'icône fashion avec une robe de mariée qui compte parmi les plus copiées de l'histoire, avec ses dizaines de mètres de traîne et son buste meringué à souhait. Par la suite, lors d'une réception donnée par les Reagan à la Maison-Blanche, la robe de velours noir Victor Edelstein qu'elle porte pour un rock endiablé avec John Travolta, accompagnée d'un choker à plusieurs rangs de perles et un saphir gros comme un œuf, relance à elle seule l'industrie du velours. En 1991, lors d'un shoot avec Patrick Demarchelier pour le Harper's Bazaar, gainée dans un fourreau Versace beige, brodé de motifs hellénisants bleu et or, elle impose son style et compte parmi les femmes les plus élégantes de son époque.

Si son nom est immortalisé par un sac Dior (le Lady Dior) que lui avait offert Bernadette Chirac lors d'une visite d'État, la princesse Diana s'habillait de préférence chez les créateurs britanniques, notamment Catherine Walker à qui elle était la plus fidèle et qui a par ailleurs signé sa célèbre robe Elvis à col dressé et toute rebrodée de perles. Avec non moins de 180 visites officielles par an, son vestiaire était pour le moins pléthorique et scrupuleusement adapté aux traditions des pays où elle se rendait. On retiendra notamment une robe longue de Catherine Walker en soie écrue, à manches également longues, brodée dans le dos d'un vol de faucons dorés. Jusqu'à sa mort, Lady Di, alternant boulimie et anorexie mais assumant pleinement sa féminité, de plus en plus consciente de son image et photographiée par les plus grands, ne cessera d'inspirer ses congénères qui scrutaient ses tenues dans le détail à chacune de ses apparitions. Cette cristallisation n'est pas étrangère au culte dont a fait l'objet celle qui continue à inspirer Kate Middleton, sa belle-fille qu'elle n'a pas eu le temps de connaître.

Pour commémorer les 20 ans de sa disparition, le palais de Kensington qui fut sa résidence pendant 15 ans donne depuis le 24 février une exposition des robes les plus emblématiques de la princesse Diana. On a un an pour y découvrir l'évolution depuis sa séparation d'avec le prince Charles en 1992 et, plus intéressant encore, l'émancipation vestimentaire progressive de celle que le Premier ministre Tony Blair avait qualifiée à sa mort de « princesse du peuple ».

Que faisiez-vous le jour (ou la nuit) de la mort de Lady Di ? Ce 31 août 1997, un dimanche, vous étiez peut-être en vacances, ou sur le chemin du retour, et la nouvelle était tombée comme une bombe, incendiant du même coup, et une fois pour toutes, l'indécrottable mythe des princesses et des princes charmants, déjà mis à mal par un divorce sordide. Pour la planète mode, tout comme le...

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