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Moyen Orient et Monde

La Russie monte au créneau, les alliés de Washington satisfaits

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé hier les frappes américaines contre la Syrie comme une « agression contre un État souverain ». « Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable », a ajouté le porte-parole du Kremlin. La Russie a affirmé attendre des explications de la part du secrétaire d'État américain Rex Tillerson lors de sa première visite à Moscou les 11 et 12 avril. D'ailleurs, la Russie a annoncé la suspension de l'accord avec Washington sur la prévention d'incidents aériens en Syrie, et réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. L'Iran, autre allié du régime syrien, a dénoncé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, l'utilisation par Washington de « fausses allégations » sur les armes chimiques. Son porte-parole avait auparavant condamné « vigoureusement » les frappes américaines qui ne feront qu'« aider les groupes terroristes qui sont en déclin et compliquer encore la situation en Syrie et dans la région ». La Chine a appelé à « éviter toute nouvelle détérioration de la situation » en Syrie, tout en condamnant « l'usage d'armes chimiques, par n'importe quel pays ».
Quant aux alliés de Washington, ils ont applaudi cette première opération militaire US contre le régime de Damas. Dans la région, le président turc Recep Tayyip Erdogan a jugé les frappes américaines « insuffisantes ». Israël a immédiatement apporté son soutien « total » à ces frappes, espérant que « ce message de détermination » sera entendu également « à Téhéran, Pyongyang et ailleurs », selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. L'Arabie saoudite a salué la décision « courageuse du président (Donald) Trump » et assuré qu'elle « soutenait pleinement » les frappes américaines. En Europe, le président français François Hollande a estimé que la « réponse » des États-Unis devait « maintenant être poursuivie au niveau international, dans le cadre des Nations unies si c'est possible ». Il a ajouté dans un communiqué commun avec la chancelière Angela Merkel que Bachar el-Assad porte « l'entière responsabilité » des frappes américaines. Londres a annoncé « soutenir pleinement l'action des États-Unis », évoquant « une réponse appropriée à l'attaque barbare à l'arme chimique perpétrée par le régime syrien ». Enfin, « seule une solution politique mettra fin à la guerre en Syrie », a insisté l'ONU hier soir.

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé hier les frappes américaines contre la Syrie comme une « agression contre un État souverain ». « Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable », a ajouté le porte-parole du Kremlin. La Russie a affirmé attendre des explications de la part du...

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