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Le nombre de jihadistes étrangers en Irak et Syrie inconnu, affirme un général américain

Les services anti-terroristes américains ignorent le nombre de jihadistes étrangers qui sont encore aujourd'hui en Irak et Syrie, a indiqué mercredi le général Michael Nagata, l'un des responsables du Centre national anti-terroriste américain (NCTC).

Le scénario d'un retour au pays de ces jihadistes après la chute du groupe Etat islamique inquiète nombre de pays en Europe, en Afrique ou en Asie du sud-est.

Mais selon le général Nagata, les services de renseignement ne peuvent quantifier précisément la menace.
Selon lui, environ 40.000 jihadistes étrangers sont venus rejoindre le groupe Etat islamique en Irak et Syrie depuis ses débuts.

"Nous savons que nous avons tué plusieurs milliers" d'entre eux, a-t-il indiqué, "mais nous sommes incapables de vous donner un nombre précis. C'est un nombre substantiel", a-t-il dit lors d'une conférence mercredi dans un centre d'études de Washington, le CSIS.
"Nous ne savons vraiment pas" combien il en reste, malgré les "ressources massives" déployées pour tenter de répondre à cette question, a-t-il indiqué.

Prévoir leur comportement s'ils rentrent au pays est difficile, car ils forment "un éventail extraordinairement diversifiés d'acteurs, avec un éventail extraordinairement divers de motivations", a-t-il dit.

Interrogé sur le risque représenté en particulier par les enfants de jihadistes qui auraient suivi leurs parents en Irak et Syrie, et qui reviendraient dans leur pays d'origine prêt à perpétrer eux aussi des attentats, le général Nagata a invité à ne pas sur-estimer la menace.

Avec ses vidéos montrant des enfants exécutant des prisonniers, l'EI a tenté de "créer l'impression que tous les enfants de jihadistes vont saisir le drapeau noir" de l'organisation, a-t-il estimé.
"Il y a peut-être un peu de vérité, mais ce n'est probablement pas aussi fort ou répandu que ce que le groupe Etat islamique veut nous faire croire", a-t-il affirmé.

Après plus de deux ans et demi de campagne militaire d'une coalition internationale menée par les Etats-Unis, le groupe Etat islamique a perdu une bonne partie de ses territoires et est menacé de perdre ses bastions de Mossoul (Irak) et Raqqa (Syrie).

Les services anti-terroristes américains ignorent le nombre de jihadistes étrangers qui sont encore aujourd'hui en Irak et Syrie, a indiqué mercredi le général Michael Nagata, l'un des responsables du Centre national anti-terroriste américain (NCTC).
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