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Trump: l'attaque chimique en Syrie a "franchi de nombreuses lignes"

Le président des Etats-Unis Donald Trump a menacé la Syrie mercredi après que l'"horrible" attaque chimique de la veille l'a fait changé d'avis sur Bachar el-Assad.

L'attaque chimique présumée a "franchi de nombreuses lignes", a martelé le président en allusion à la fameuse "ligne rouge" que s'était fixée son prédécesseur Barack Obama, mais finalement sans agir contre le régime syrien.
"L'attaque contre des enfants hier a eu un fort impact sur moi. Un fort impact", a déclaré Donald Trump en conférence de presse à la Maison Blanche avec le roi Abdallah II de Jordanie.
"Ça a été une chose horrible, horrible (...) Et il est très, très possible, et je dois dire que c'est déjà le cas, que mon attitude face à la Syrie et Assad a beaucoup changé."

Dès le début de la conférence de presse, Donald Trump a dénoncé une "attaque chimique atroce" contre des "gens innocents, des femmes, des petits enfants et même de beaux petits bébés".
"Leur mort fut un affront à l'humanité. Ces actes odieux par le régime Assad ne peuvent pas être tolérés", a dénoncé le président américain.

L'ancien président Obama avait promis qu'il agirait contre la Syrie en cas de recours aux armes chimiques, une "ligne rouge" franchie à l'été 2013 mais Washington avait renoncé à une intervention militaire de Washington.
"Quand vous tuez des enfants innocents, des bébés innocents, des petits bébés, avec un gaz chimique qui est à ce point meurtrier,- les gens ont été choqués d'entendre de quel gaz il s'agissait -, cela franchit de nombreuses, nombreuses lignes", a poursuivi Donald Trump.

Mais le président américain n'a pas explicité quelles actions il comptait prendre lorsqu'un journaliste lui a demandé ce qu'il envisageait de faire.
"Une chose que, je pense, vous avez remarqué à propos de moi sur les questions militaires, c'est que je n'aime pas dire où je vais et ce que je fais", a-t-il déclaré.

Le président des Etats-Unis Donald Trump a menacé la Syrie mercredi après que l'"horrible" attaque chimique de la veille l'a fait changé d'avis sur Bachar el-Assad.
L'attaque chimique présumée a "franchi de nombreuses lignes", a martelé le président en allusion à la fameuse "ligne rouge" que s'était fixée son prédécesseur Barack Obama, mais finalement sans agir contre le régime...