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Campus - Match d’improvisation interuniversitaire

Deux heures de rires, de jeux de mots et d’acrobaties corporelles...

C'est un spectacle dynamique, drôle et très spontané qu'ont offert les étudiants venus des universités francophones de la région, qui se sont « affrontés », dans ce théâtre « improvisé » avec, comme seule arme, la langue française, pour le plaisir du jeu et des mots.

L’équipe mixte, composée de cinq étudiants de l’Institut des beaux-arts de l’UL et d’une étudiante de l’Université de Damas, a remporté la 4e édition du match d’improvisation interuniversitaire.

Il y a d'abord les acteurs : des étudiants libanais de l'Académie libanaise des beaux-arts (ALBA) et de l'Université libanaise (UL), deux étudiantes syriennes de l'Université de Damas et une équipe irakienne de quatre étudiants venus de l'Université al-Mustansiriya. Il y a ensuite le maître de cérémonie, le comédien franco-tunisien Nebil Daghsen, dans le rôle du juge et de l'arbitre, qui lance les thèmes, pose les contraintes, mène le jeu et la cadence. Il y a également le public très actif, qui choisit après chaque séquence d'improvisation, au moyen de cartons rouges et blancs, la meilleure équipe. Il y a enfin le jury de cette quatrième édition de la Ligue d'improvisation francophone du Moyen-Orient (LIFMO) composé du directeur régional de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) pour le Moyen-Orient, Hervé Sabourin, de la directrice de l'Institut français du Liban, Véronique Aulagnon, du conseiller politique auprès de l'ambassade du Canada au Liban, Olivier Bullion, de Laura Mircea, ministre conseiller auprès de l'ambassade de Roumanie au Liban, et de Hanaa Gemayel Jabbour, directrice marketing de L'Orient-Le Jour. Mais il y a surtout la volonté de l'Institut français du Liban et la Direction régionale Moyen-Orient de l'AUF, qui œuvrent sans cesse pour porter encore plus haut les couleurs de la francophonie et la richesse de la langue française.

Une impro très pro !
Deux heures durant, les sketches se sont enchaînés, drôles, dynamiques, originaux, sur des thèmes tantôt choisis par l'arbitre, qui décide du lieu, du ton général, du temps d'exécution et de la langue, tantôt choisis par le public, qui lance également au hasard un lieu, un objet, un sentiment. Quelques exemples : « Une balade en amoureux au bord du moulin en cueillant des tulipes », « La machine à explorer le temps », « Les dégâts des progrès », « Le réveil de la force », dans des lieux amusants, choisis par le public : « le 4e étage de la tour Eiffel », « en haut d'une pyramide au Mexique »...
À tour de rôle, les étudiants se lèvent en duo ou en groupe. Chaque équipe aura une minute ou plus, pour improviser son histoire en se pliant aux règles du moment. Ils devront réinterpréter, par exemple, la même histoire, en 1 minute, puis 30 secondes, puis 15 secondes, ou jouer un thème en rendant hommage au théâtre antique, puis contemporain et au théâtre arabe des années 70. Ou encore mimer une histoire sur « une contrainte musicale ». Et ainsi de suite... Le résultat est un méli-mélo d'histoires aussi cocasses qu'originales, de mimes, de quiproquos, de jeux de mots et de traductions approximatives, pendant que d'autres membres de l'équipe plantent les supports nécessaires pour compléter le tableau : « un moulin », « un soleil », « une tour Eiffel », « une vague », « un chariot au supermarché ». Les participants entraînent même le public qui devient alors acteur. Le public jubile, le rythme s'accélère, les acteurs se lancent, les votes se font.

Place au jury
Au bout de deux heures de rires, le jury délibère. Si l'équipe d'étudiants libanais a mené le jeu avec une belle spontanéité et beaucoup d'aisance, tant au niveau de la langue que de la créativité, les acteurs de l'équipe irakienne, eux, ont séduit le jury par leur performance et leur présence sur scène, et ce alors même qu'ils n'ont « aucune formation d'acteur et jouent pour la première fois sur scène », comme le précise l'un des étudiants irakiens en master de lettres françaises venu tout droit de Bagdad.
« La formation, tout au long de la semaine, de ces comédiens qui, pour la plupart, n'avaient aucune expérience théâtrale, a été un vrai moment de partage et de rencontres humaines et artistiques », a affirmé Nebil Daghsen qui confie que cet événement est le début d'une grande aventure. « Mon but est de créer une ligue d'improvisation libanaise l'année prochaine, qui permettra à un plus grand nombre d'étudiants de vivre cette expérience », ajoute-t-il encore, remerciant tout particulièrement l'AUF et l'Institut français du Liban pour leur grand support.
Puis ce fut au tour du jury de remettre les « étoiles » aux « cinq meilleurs joueurs qui ont le plus participé et ont donné beaucoup d'émotion et de plaisir dans leur jeu malgré leur trac et leur peur ». Et c'est l'équipe mixte, composée de cinq étudiants de l'Institut des beaux-arts de l'UL et d'une étudiante de l'Université de Damas, qui a remporté le quatrième trophée de la Ligue d'improvisation francophone du Moyen-Orient (LIFMO), recevant notamment des tablettes numériques offertes par l'AUF, des abonnements numériques d'un an à L'Orient-Le Jour et des bons d'achats pour la plateforme de découverte de talents Mad.

Il y a d'abord les acteurs : des étudiants libanais de l'Académie libanaise des beaux-arts (ALBA) et de l'Université libanaise (UL), deux étudiantes syriennes de l'Université de Damas et une équipe irakienne de quatre étudiants venus de l'Université al-Mustansiriya. Il y a ensuite le maître de cérémonie, le comédien franco-tunisien Nebil Daghsen, dans le rôle du juge et de...

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