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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Le gendre de Trump s’expliquera devant le Sénat sur ses relations russes

Jared Kushner sera notamment interrogé sur l'organisation en décembre de deux rencontres avec l'ambassadeur de Russie à Washington.

Jared Kushner, derrière le président Donald Trump (à droite) et son secrétaire d’État Rex Tillerson (à gauche), lors d’une réunion à la Maison-Blanche, le 13 mars Jonathan Ernst/ REUTERS

Jared Kushner, gendre de Donald Trump, se rendra à l'invitation de la commission du Sénat qui souhaite l'auditionner dans le cadre de l'enquête sur les liens entre l'entourage du président américain et des responsables russes, a affirmé hier la Maison-Blanche. La semaine dernière, le FBI a confirmé qu'il enquêtait lui aussi sur ce dossier.
« Tout au long de la campagne et de la (période) de transition, Jared a servi de point de contact entre les gouvernements étrangers et les responsables (...) et donc, en raison de ce rôle, il a volontairement décidé de s'entretenir avec la commission du président Burr, mais il n'a reçu aucune confirmation sur une date pour cette réunion », a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer.
La commission du Sénat souhaite notamment interroger Jared Kushner sur l'organisation en décembre de deux rencontres avec l'ambassadeur de Russie à Washington, Sergueï Kislyak, à la Trump Tower, et une réunion avec le dirigeant de la Banque russe de développement (VEB), Sergueï Gorkov.
L'ex-conseiller à la Sécurité nationale Michael Flynn, forcé de démissionner après avoir dissimulé ces discussions au vice-président Mike Pence, était présent.
Selon deux employés du Congrès, le Sénat cherche à savoir si Michael Flynn et Jared Kushner ont discuté d'éventuels investissements dans des propriétés du groupe immobilier Kushner ou du groupe Trump en cas de levée des sanctions.

Le mystère des écoutes
En parallèle, le mystère des allégations de Donald Trump quant aux écoutes qui auraient été organisées contre lui par l'administration Obama s'épaissit. Le directeur du FBI, James Comey, a assuré qu'il n'existait aucune preuve que Donald Trump ait été écouté pendant sa campagne sur ordre du président de l'époque. Celui de la NSA, Mike Rogers, a rejeté toute implication des services de renseignements britanniques.
Le républicain Devin Nunes, qui dirige la commission des Renseignements de la Chambre des représentants, a exclu que la Trump Tower ait été placée sur écoutes, mais a concédé la possibilité du recours à d'autres méthodes de surveillance contre Donald Trump et ses collaborateurs pendant la campagne.
Lundi, on a appris que Devin Nunes s'était rendu à la Maison-Blanche la veille de sa déclaration au Congrès. Il a assuré qu'il n'avait pas rencontré le président à la veille de son audience au Congrès et qu'il s'était rendu à la Maison-Blanche pour voir une de ses sources dans un « lieu sûr ». Les démocrates l'accusent d'avoir orienté ses conclusions en faveur du président. « Le président Nunes paraît plus intéressé par la protection du président que par la recherche de la vérité », a déclaré le chef de file de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Son homologue à la Chambre basse, Nancy Pelosi, a réclamé sa démission du comité d'enquête sur les liens présumés entre Trump et la Russie.
(Source : Reuters)

Jared Kushner, gendre de Donald Trump, se rendra à l'invitation de la commission du Sénat qui souhaite l'auditionner dans le cadre de l'enquête sur les liens entre l'entourage du président américain et des responsables russes, a affirmé hier la Maison-Blanche. La semaine dernière, le FBI a confirmé qu'il enquêtait lui aussi sur ce dossier.« Tout au long de la campagne et de la...

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