Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé mardi que lui et le chef de l'Etat, Michel Aoun, renoncent à poursuivre en justice un activiste ayant été arrêté après les avoir critiqués sur les réseaux sociaux.
توافقت مع فخامة الرئيس على التنازل عن حقوقنا الشخصية بما يخص الملاحقة القضائية للشاب احمد أمهز وابلغنا ذلك المدعي العام التمييزي
— Saad Hariri (@saadhariri) March 28, 2017
"Le président Aoun et moi sommes d'accord pour renoncer à notre droit de poursuivre en justice le jeune homme Ahmad Amhaz, et nous avons notifié le procureur général de cela", a écrit sur Twitter le chef du gouvernement.
M. Amhaz a été emprisonné le 21 mars, probablement pour des critiques publiées sur Facebook contre le président, le Premier ministre et le président du Parlement libanais. Il a été déféré devant un juge lundi, selon Ayman Mhanna, directeur de Skeyes, une ONG surveillant la liberté de la presse.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) avait appelé lundi les autorités libanaises à relâcher et abandonner les poursuites contre le jeune militant.
Au Liban, la diffamation, la calomnie ou l'insulte à l'égard de responsables officiels relèvent du pénal et les personnes jugées coupables d'avoir insulté le président, le drapeau ou l'emblème de la nation encourent jusqu'à deux ans de prison.
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