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Liban - Développement

Ouverture de la 6e édition de la Semaine de l’eau

Les travaux de la Semaine de l'eau porteront essentiellement sur les politiques publiques en présence d'experts locaux et internationaux.

De gauche à droite, Fadi Comair, Miguel Angel Moratinos, César Abi Khalil et Joseph Torbey. Photo ANI

Trois jours durant, des experts libanais et européens vont plancher, dans le cadre de la 6e édition de la Semaine de l'eau, sur les problèmes liés à l'exploitation des ressources hydrauliques dans la perspective d'une rationalisation de la gestion de l'eau.
Placé sous l'égide du ministre de l'Énergie et de l'Eau, César Abi Khalil, le forum, qui se poursuivra jusqu'à demain, mercredi, à l'hôtel Le Royal de Dbayé, s'est ouvert hier en présence du ministre, du directeur général des Ressources hydrauliques et électriques au ministère, Fadi Comair, du président de l'Association des banques, Joseph Torbey, du président honoraire du Conseil mondial de l'eau, Loïc Fauchon, de l'ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, du sénateur français Olivier Cadic, représentant les Français de l'étranger, du président de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), Jean-Louis Guigou, d'un représentant de la chef de la Délégation de l'Union européenne au Liban, Christina Lassen, et de plusieurs autres personnalités.
Intitulé : « L'après-COP-22 : quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Énergie-Alimentation ? »,
le forum est organisé conjointement par le ministère de l'Énergie et de l'Eau du Liban et le Réseau méditerranéen des organismes du bassin (Remob), et portera sur une série de sujets qui s'inscrivent dans le prolongement de ceux qui avaient été débattus lors du dernier sommet sur le réchauffement climatique de Marrakech.
L'accent est mis en particulier sur les enjeux et les méthodes de gouvernance, deux thèmes sur lesquels les orateurs, notamment MM. Comair et Fauchon, ont mis l'accent, avant que Joseph Torbey ne souligne la disposition des banques à financer, sans charges supplémentaires, des projets hydrauliques, projetés dans le cadre d'un partenariat entre les deux secteurs public et privé.
Des projets dont l'application s'avère indispensable, toujours selon les orateurs, notamment au Liban, dans la mesure où la crise syrienne et son impact au niveau local, qui s'est notamment manifesté par la présence de centaines de milliers de réfugiés sur son sol, ont mis en relief la nécessité de mettre en place de nouvelles politiques susceptibles de couvrir les besoins locaux en énergie électrique et hydraulique. L'Union européenne a signé des contrats de près de 72 millions d'euros pour la réhabilitation des réseaux hydrauliques, des réservoirs d'eau ainsi que d'autres projets au Liban, a rappelé dans ce contexte le représentant de la Délégation de l'UE.
Parallèlement, César Abi Khalil a souligné l'importance que le Liban accorde au développement des énergies renouvelables, avant d'exposer les mesures qui ont commencé à être prises à ce niveau, au plan officiel. Durant le forum, ces politiques, qu'il s'agisse de celle du Liban ou d'autres États du bassin méditerranéen, doivent être abordées sous l'angle du rôle de l'État dans la mise en œuvre de politiques publiques adaptées au changement climatique, ou encore celui du partenariat entre les secteurs public et privé.

Trois jours durant, des experts libanais et européens vont plancher, dans le cadre de la 6e édition de la Semaine de l'eau, sur les problèmes liés à l'exploitation des ressources hydrauliques dans la perspective d'une rationalisation de la gestion de l'eau.Placé sous l'égide du ministre de l'Énergie et de l'Eau, César Abi Khalil, le forum, qui se poursuivra jusqu'à demain, mercredi, à...

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