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Liban - Exécutif

Le Conseil des ministres presse le pas dans le renforcement de la sécurité de l’AIB

Bien qu'ayant reporté à lundi le débat sur le projet de budget, dont une copie corrigée par le ministre des Finances a été distribuée hier, le cabinet a discuté subsidiairement de possibles révisions de la liste de mesures fiscales soumise au vote du Parlement.

Aparté Hariri-Bassil en marge du Conseil des ministres, hier. Photo Dalati et Nohra

Le réexamen du projet de budget par le Conseil des ministres a été remis à lundi prochain – le temps que les ministres prennent le temps de lire le nouveau texte revu et corrigé par le ministre des Finances « à la lumière des remarques des différents ministres » et qui leur a été distribué peu avant la tenue du Conseil d'hier, selon une source du cabinet. « Rien n'a jamais été tranché définitivement concernant le projet. Sa relecture n'a rien à voir avec les contestations dans la rue », a déclaré pour sa part le ministre de l'Information Melhem Riachi, après avoir donné lecture du procès-verbal de la réunion.
Présidé par le Premier ministre Saad Hariri au Grand Sérail, le Conseil n'a donc pas débattu du budget, même s'il aurait évoqué subsidiairement certaines taxes déjà approuvées, comme celle concernant le secteur immobilier, ou qui attendent de l'être, comme la taxe sur l'exploitation des biens-fonds maritimes, rapporte un ministre, qui n'exclut pas la révision de la liste des mesures fiscales qui avait été soumise à l'examen du Parlement en marge de l'examen du coût de la grille des salaires.
Le procès-verbal de la réunion annonce également l'examen lundi prochain par le cabinet du plan de restructuration d'EDL, qui avait été posé par les Forces libanaises comme préalable nécessaire à l'approbation du nouveau budget devant épargner un milliard de dollars au Trésor. En outre, une longue discussion a eu lieu hier sur l'autorité de régulation des télécommunications, souffrant de vacances depuis plusieurs années, et donc pratiquement hors service, pour laquelle il est prévu d'allouer une part budgétaire de 9 milliards de livres libanaises, révèle une source ministérielle.
En dehors de ces discussions, le gouvernement a eu le temps d'approuver hier le pêle-mêle des 69 points à son ordre du jour, allant de l'unification des indemnités données aux professeurs lors des examens, aussi bien techniques qu'académiques, à la ratification des traités autorisée par le Parlement, en passant par l'acceptation de donations.
Parmi les principales décisions prises hier, celle d'autoriser le ministre des Travaux publics à procéder à l'achat de gré à gré de portiques détecteurs électroniques de métaux, destinés à équiper l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) selon les spécifications internationales sécuritaires et techniques. « Les défaillances de l'AIB à ce niveau ont suscité de nouvelles plaintes européennes. Le Liban ne pouvant plus tergiverser sur cette question », à l'heure où le contrôle sécuritaire des aéroports et des vols fait l'objet d'une vigilance occidentale accrue, explique un ministre.
En outre, M. Riachi a annoncé en réponse à une question que les cahiers des charges relatifs aux équipements de l'AIB ont été approuvés.
Le gouvernement a décidé en outre de maintenir les baux des ministères siégeant dans les immeubles de Starco et de Lazarieh, à l'exception du ministère du Travail, qui avait exceptionnellement siégé à Lazarieh à la demande de l'ancien ministre. « Ces baux sont incontournables, l'emplacement de ces ministères ne pouvant changer », dit un ministre, laissant entendre que ce n'est pas là qu'il faudrait chercher à limiter la dilapidation des deniers publics.
Notons enfin qu'à l'ouverture de la séance, le Premier ministre a évoqué sa visite en Égypte et félicité les forces de sécurité après le démantèlement de plusieurs cellules terroristes, et l'arrestation des ravisseurs et meurtriers de Ziad Kabalan et de Ziad Ghandour à Beyrouth en 2007.

Le réexamen du projet de budget par le Conseil des ministres a été remis à lundi prochain – le temps que les ministres prennent le temps de lire le nouveau texte revu et corrigé par le ministre des Finances « à la lumière des remarques des différents ministres » et qui leur a été distribué peu avant la tenue du Conseil d'hier, selon une source du cabinet. « Rien n'a jamais...

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