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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

Babcock Ranch, ville verte nouvelle, cherche habitants

Les voitures y roulent sans chauffeur, les maisons y sont construites selon les dernières normes écologiques, un restaurant (photo) de produits locaux ou une ferme utilisant l’énergie solaire pour produire de l’électricité : bienvenue à Babcock Ranch, en Floride, première ville verte des États-Unis. Kerry Sheridan/AFP

Les voitures y roulent sans chauffeur, devant des maisons construites selon les dernières normes écologiques, un restaurant de produits locaux ou une ferme utilisant l'énergie solaire : bienvenue à Babcock Ranch, première ville verte des États-Unis, qui cherche désormais des habitants.
Les bulldozers sont toujours à pied d'œuvre et de nombreux espaces restent vides dans cette nouvelle ville qui sort de terre en Floride, où les entreprises travaillent à construire les habitations qui doivent accueillir une communauté de quelque 50 000 personnes dans les vingt prochaines années. L'engouement médiatique autour de Babcock Ranch a attiré plus de 15 000 visiteurs durant le mois de mars, venus découvrir cette vision écologique pionnière en Amérique.
Syd Kitson, ancien joueur de football américain reconverti en promoteur immobilier, a imaginé cette ville nouvelle il y a plus de dix ans, lorsqu'il a acheté en 2006 un terrain de 38 000 hectares dans le sud-ouest de la Floride. Il en a revendu une grande partie à l'État du Sud-Est américain, qui en a fait une réserve naturelle. Mais l'homme a gardé près de 7 300 hectares pour son projet de construction d'une ville respectueuse de l'environnement.

Futuriste
« C'est beau », confie Jason Brewer après avoir visité l'une des maisons témoins déjà sorties de terre. Un an après sa première visite de la ville, il s'est dit « étonné » de l'avancement des travaux. Les visiteurs, qui ont découvert à Babcock Ranch la notion d'énergie verte appliquée à toute une ville, étaient ravis de « voir comment les choses se passent », selon M. Brewer.
La première maison a d'ailleurs été vendue à 460 000 dollars, soit deux fois le prix de vente moyen dans la région. Les acquéreurs de cette propriété de deux chambres en bordure de lac emménageront en mai. D'autres visiteurs ont été refroidis par ces tarifs. Des habitations à prix plus modérés (entre 180 000 et 220 000 dollars) verront le jour dans les prochaines années, pour attirer cette clientèle, selon Lisa Hall, porte-parole de Babcock Ranch.
La caractéristique essentielle de la ville réside dans sa ferme solaire de presque 180 hectares. Cette installation fournira l'équivalent de la consommation en électricité de 20 000 logements. Pour se déplacer, les employés utilisent des voitures électriques qu'ils branchent lorsqu'ils se garent. En matière de transports en commun, c'est la navette électrique sans chauffeur EasyMile, qui peut transporter jusqu'à 12 personnes, qui est testée. Dans un pays où la voiture est reine, Babcock Ranch propose aujourd'hui une dizaine de kilomètres de sentiers pédestres sur les 80 prévus à terme. L'eau irriguée dans les cultures de la région sera par ailleurs recyclée. En revanche, pas de terrain de golf au programme. Et preuve de l'engouement pour la ville, l'école publique, qui ira du primaire au collège, affiche déjà complet alors qu'elle n'ouvrira qu'à la rentrée prochaine.
(Source : AFP)

Les voitures y roulent sans chauffeur, devant des maisons construites selon les dernières normes écologiques, un restaurant de produits locaux ou une ferme utilisant l'énergie solaire : bienvenue à Babcock Ranch, première ville verte des États-Unis, qui cherche désormais des habitants.Les bulldozers sont toujours à pied d'œuvre et de nombreux espaces restent vides dans cette...

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