La réunion des grands argentiers du G20 qui s'est achevée samedi à Baden-Baden (ouest de l'Allemagne) a été "compliquée" mais a "évité toute marche arrière", a estimé samedi le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici.
"Cela n'est pas la meilleure réunion que nous ayons eue mais nous avons évité toute marche arrière et il y a encore de la marge pour de la coopération et une amélioration", a déclaré le responsable européen à des journalistes. Il a toutefois reconnu que cela avait été "une réunion compliquée avec une conclusion temporaire qui aurait pu être meilleure".
Première rencontre internationale pour le nouveau secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, le G20 Finances a retiré de sa déclaration finale des références faites lors des éditions précédentes, l'une au rejet du protectionnisme et l'autre de soutien à l'accord de Paris sur le climat. Des omissions clairement expliquées par l'opposition des Etats-Unis à voir ces principes mentionnés.
"Certains mots manquent" dans cette déclaration finale, a regretté Pierre Moscovici, toutefois "pas surpris".
"C'était le premier contact avec la nouvelle administration américaine, cela n'aurait eu aucun sens de se bagarrer. Il y a des différences claires, mais il n'y a pas eu de confrontation", a poursuivi le commissaire européen.
Voyant dans cette réunion plutôt "un round d'observation" ouvrant "sur une marge d'amélioration", Pierre Moscovici a espéré que le G20 arrive à de "meilleures conclusions" en juillet, lors du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à Hambourg (nord de l'Allemagne).
"Cela n'est pas la meilleure réunion que nous ayons eue mais nous avons évité toute marche arrière et il y a encore de la marge pour de la...
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