Des professeurs cadrés de l'Université libanaise ont manifesté jeudi à la place Riad Solh, dans le centre-ville de Beyrouth, afin de contester la nouvelle grille des salaires du secteur public que le Parlement s'apprête vraisemblablement à voter.
Outre le sit-in devant le Parlement, les professeurs de l'UL avaient lancé hier un appel à la grève générale aujourd'hui. Ils ont mis en garde contre toute atteinte aux "droits acquis" et exprimé leur refus qu'"il soit touché aux allocations de la caisse mutuelle des professeurs". Les professeurs ont prévu une escalade dans leur mouvement de protestation au cas où le Parlement ne prend pas leurs demandes en considération.
Les enseignants des cycles complémentaire et secondaire général et technique des écoles publiques, ainsi que les enseignants et autres fonctionnaires contractuels, estiment eux aussi la nouvelle échelle des salaires inéquitable.
Le financement de l'échelle des salaires devrait coûter 800 millions de dollars à l'État libanais pour l'année 2017.
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