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Deux Russes et un Serbe renvoyés par la Bosnie pour "menaces à la sécurité"

Deux ressortissants russes et un serbe, considérés comme une "menace à la sécurité", ont été renvoyés mercredi par la police des frontières de la Bosnie, à la veille d'une réunion des Premiers ministres des pays des Balkans à Sarajevo.

"La police des frontières n'a pas autorisé l'entrée en Bosnie-Herzégovine à trois personnes, en raison de menaces à la sécurité, à l'ordre public (...) et aux relations internationales de la Bosnie", a indiqué la police dans un communiqué, cité par l'agence officielle Fena.

Des services de presse de la police n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour dire si ces renvois de ressortissants étrangers étaient liés à la réunion des chefs de gouvernements de la région devant avoir lieu jeudi à Sarajevo.

Toutefois, les mesures de sécurité ont été renforcées mercredi dans la capitale bosnienne lors de l'arrivée des premiers participants, notamment du Premier ministre serbe Aleksandar Vucic.
Les deux ressortissants russes ont été renvoyés de l'aéroport de Sarajevo où ils étaient arrivés en provenance d'Istanbul, alors que le ressortissant serbe a été interdit d'entrer dans le pays au poste-frontière de Raca (nord-est).

Début février, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, avait déclaré que l'Alliance atlantique surveillait "de très près" l'influence "accrue" des Russes dans les Balkans occidentaux.
Le Monténégro voisin, qui devrait adhérer cette année à l'Otan, recherche pour sa part deux ressortissants russes que la justice de ce pays soupçonne d'avoir préparé le mystérieux coup d'Etat déjoué le jour des législatives du 16 octobre à Podgorica. Plusieurs Serbes ont été arrêtés et certains d'entre eux ont été condamnés, après avoir plaidé coupables.

Le chef de la diplomatie serbe, Ivica Dacic, a évoqué mardi le risque de "répétition" des scènes de Srebrenica lors du séjour de M. Vucic à Sarajevo.
En juillet 2015, lors des cérémonies du 20e anniversaire du massacre de Srebrenica, en Bosnie orientale, M. Vucic avait été contraint à quitter le cimetière mémorial sous une volée de projectiles lancés par une foule en colère.

Dans ce massacre, commis peu avant le conflit intercommunautaire bosnien (1992-95), les forces serbes de Bosnie ont tué quelque 8.000 hommes et adolescents bosniaques musulmans.
Ancien ultra-nationaliste converti au libéralisme pro-européen, Aleksandar Vucica a déclaré qu'il se rendrait à Sarajevo "sans crainte". "Je sais que je serai gardé par des centaines de leurs policiers", a-t-il dit.

Deux ressortissants russes et un serbe, considérés comme une "menace à la sécurité", ont été renvoyés mercredi par la police des frontières de la Bosnie, à la veille d'une réunion des Premiers ministres des pays des Balkans à Sarajevo.
"La police des frontières n'a pas autorisé l'entrée en Bosnie-Herzégovine à trois personnes, en raison de menaces à la sécurité, à l'ordre...