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La France, candidate au Conseil des droits de l'Homme de l'Onu

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Harlem Désir, a présenté mercredi la candidature de la France au Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, dans un monde confronté à "un retour inédit de la violence".

"Nous sommes confrontés à un retour inédit de la violence et à des violations massives des droits de l'Homme", a estimé le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, citant la guerre en Syrie et les exactions de l'Etat islamique en Irak et de Boko Haram en Afrique. Et "partout dans le monde, des voix, toujours plus nombreuses, s'élèvent pour demander plus de libertés, un meilleur accès aux droits, plus de citoyenneté", a-t-il dit, devant le Conseil.

Aussi, a-t-il assuré, "inscrire la promotion des droits de l'Homme, des libertés fondamentales, de l'Etat de droit dans ce contexte, c'est avoir l'ambition de contribuer à une paix durable, à la stabilité politique et au développement, tout en répondant aux aspirations des peuples", avant de conclure : "C'est pour porter ce message que la France est candidate pour le mandat 2018-2020".

Il a expliqué que si la France est élue, elle s'engagera autour de quatre axes: le "combat contre la remise en cause de l'universalité et l'indivisibilité des droits de l'Homme; le "combat pour la défense de principes inviolables" dont l'abolition de la peine de mort; la lutte contre "l'impunité"; et la promotion d'une "société civile libre et ouverte".

Le Conseil des droits de l'Homme compte 47 Etats membres élus par l'Assemblée générale de l'Onu. Il tient trois sessions chaque année et examine par ailleurs la situation des droits de l'Homme dans tous les pays du monde.  Les Etats-Unis, qui n'ont pas encore nommé de nouvel ambassadeur au Conseil, ont appelé mercredi à "réformer" l'institution, estimant que son travail était "déséquilibré" avec trop de critiques à l'encontre d'Israël.

Alors que des médias américains ont laissé entendre que les Etats-Unis songeaient à se retirer du Conseil, Harlem Désir a expliqué aux journalistes qu'"à un moment où on peut craindre que d'autres ne soient en retrait (...), je crois que c'est le devoir de la France de monter en première ligne, et d'assumer cette responsabilité avec tous les pays qui comme nous sont attachés aux valeurs du multilatéralisme, du droit international, de la promotion de la dignité humaine". "C'est aussi une façon de combattre l'isolationnisme qui fait des ravages aujourd'hui dans beaucoup de régions du monde", a-t-il fait valoir.

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, Harlem Désir, a présenté mercredi la candidature de la France au Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, dans un monde confronté à "un retour inédit de la violence"."Nous sommes confrontés à un retour inédit de la violence et à des violations massives des droits de l'Homme", a estimé le secrétaire d'Etat aux Affaires...