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Lifestyle - Pendant ce temps, ailleurs...

Deux accidents graves gâchent la fête du carnaval de Rio

Même quand la plus grande confusion régnait sur la « passerelle de la samba », les organisateurs ont toujours insisté pour que les défilés reprennent.

Un des chars de l’école de samba Mocidade, qui a proposé un voyage à Marrakech, le tout teinté de légendes des Mille et Une Nuits. Vanderlei Almeida/AFP

Le prestigieux défilé des écoles de samba du carnaval de Rio de Janeiro a une nouvelle fois été terni, tôt hier matin, par un accident grave avec un char, le deuxième de ce type en deux jours. Onze personnes ont été blessées et neuf ont été hospitalisées, dont deux dans un état grave, après l'effondrement d'une plateforme sous le poids des danseurs, ont indiqué les autorités sanitaires. Huit personnes en état de choc ont également été prises en charge par les services de santé.
L'accident d'hier s'est produit vers 03h00 heure locale (08h00 heure de Beyrouth), lors du défilé d'Unidos da Tijuca, la quatrième à évoluer dans le sambodrome, une avenue de 700 mètres bordée de gradins à ciel ouvert. Dimanche soir, le dernier char de la première école de samba entrée en scène, Paraiso do Tuiuti, avait blessé au moins 20 personnes, dont plusieurs journalistes, en venant percuter une des tribunes. Dans les deux cas, la plus grande confusion régnait sur la « passerelle de la samba », mais les organisateurs ont toujours insisté pour que les défilés reprennent.
« J'étais sur la plateforme du char, sur le côté gauche, et, tout d'un coup, j'ai vu le côté droit s'effondrer », a témoigné en pleurs Raissa Ribeiro, danseuse tout juste sortie du véhicule. « Les gens sont tombés à l'intérieur du char et certains sont restés coincés dans la ferraille », a-t-elle expliqué. Après plus d'une demi-heure de grande tension, le char a fini par parcourir les 700 mètres du sambodrome, sous les applaudissements du public, avec les pompiers sur le toit et quelques danseurs en pleurs sur les côtés. Quelques minutes plus tard, l'école de Portela, la plus titrée du carnaval de Rio, a enchaîné avec son défilé, comme si de rien n'était.
Lors de l'accident de dimanche, les conducteurs ont perdu le contrôle du char, sous la pluie fine qui tombait sur Rio, et les victimes se sont retrouvées coincées entre le grillage et le véhicule. Malgré la panique générale, les organisateurs ont décidé que le spectacle « devait continuer ». La fille d'un des 20 blessés, Rafaela Anastasia, s'est insurgée contre cette décision au micro de TV Globo. « Ma mère était coincée dans le grillage et eux, leur seule préoccupation, c'était le défilé. Mon Dieu, c'est irréel », a-t-elle dénoncé.

De Versailles à Marrakech
Côté spectacle, la seconde soirée du défilé des écoles de samba avait redonné tout son lustre au carnaval, avec sa majesté le Roi-Soleil brillant de mille feux lundi. Parmi les 3 000 participants du défilé du jour, un Français, Bruno Grenier, originaire du Luberon : « Ma compagne est brésilienne, elle voulait me montrer ce qui, pour elle, est le vrai carnaval. » « Ça n'a rien à voir avec Nice (sud de la France), par exemple. Ici, c'est énorme, irréel. C'est une vraie religion », souriait cet habitant de Monaco, suant à grosses gouttes dans son lourd costume rouge de guerrier à l'armure ornée de cornes.
Le présentateur de télévision français Stéphane Bern, lui, à eu l'honneur de défiler tout en haut d'un char, avec l'école suivante, Sao Clemente, qui avait choisi pour thème la vie de Nicolas Fouquet, ancien surintendant des finances de Louis XIV accusé de détournement du trésor public. Sourire jusqu'aux oreilles, grand chapeau à plumes jaunes, le passionné des têtes couronnées était comme un poisson dans l'eau. Les chars somptueux, tout en dorures, ont plongé le public dans l'ambiance du château de Versailles et le Roi-Soleil lui-même trônait sur le premier char, avec une perruque caractéristique des portraits d'époque.
L'école Mocidade a proposé un autre voyage, direction Marrakech, le tout teinté de légendes des Mille et Une Nuits, avec Aladin, Sinbad le marin ou Shéhérazade. Parmi les participants de cette école, le fameux footballeur brésilien Ronaldinho. Un incident, sans gravité, s'est produit avec un char de cette école. Une femme a fait une chute d'environ 1,50 mètre, quand une structure du char en forme de fromage s'est effondrée. L'image était impressionnante, mais la danseuse s'en est sortie indemne, avec juste une belle frayeur.
La grande championne du carnaval de Rio sera connue aujourd'hui.

(Source : AFP)

Le prestigieux défilé des écoles de samba du carnaval de Rio de Janeiro a une nouvelle fois été terni, tôt hier matin, par un accident grave avec un char, le deuxième de ce type en deux jours. Onze personnes ont été blessées et neuf ont été hospitalisées, dont deux dans un état grave, après l'effondrement d'une plateforme sous le poids des danseurs, ont indiqué les...

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