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Dernières Infos - Liban

Geagea à Baabda : Les députés pourraient se rendre au Parlement avec plusieurs propositions de loi électorale

Le président de la République, Michel Aoun, a reçu mardi au palais de Baabda le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea. La réunion a porté sur la question de la privatisation de l'électricité ainsi que sur la nouvelle loi électorale que les partis tentent de trouver avant la tenue des législatives qui doivent avoir lieu en mai.

"Tous les groupes parlementaires sont d'accord sur le fait qu'il faut une nouvelle loi électorale", a déclaré M. Geagea. Les débats se poursuivent mais s'ils n'aboutissent pas à un accord, il faudra que les députés se rendent au Parlement avec plusieurs propositions de loi". "Je ne vois pas d'autre solution", a-t-il ajouté.

"Ce qui importe M. Aoun, c'est qu'il y ait un consensus sur une nouvelle loi électorale parce que la loi actuelle (de 1960) n'est pas une option, a indiqué le chef des FL. Nous n'accepterons pas la tenue d'élections législatives sur la base de la loi de 1960". M. Geagea a rappelé que son parti est en faveur de la loi basée sur le mode de scrutin mixte.

La loi en vigueur, dite de 1960 est basée sur la majoritaire plurinominale. Elle est critiquée par la majorité de la classe politique, du moins en apparence, à l'exception du leader druze Walid Joumblatt, qui est en faveur d'une version amendée de cette loi. Plusieurs partis se sont prononcés en faveur de la proportionnelle. Les discussions tournent autour d'une formule mixte, alliant modes de scrutin majoritaire et proportionnel.


M. Geagea a en outre indiqué avoir longuement discuté du dossier de l'électricité avec le président libanais. "Cela fait 30 ans que nous essayons d'avoir de l'électricité au Liban, le mieux est de nous engager sur une autre voie", a expliqué M. Geagea, réclamant la privatisation de l'électricité. "Il est essentiel de privatiser l'électricité car nous devons nous orienter vers des solutions rapides et plus productives, a encore dit M. Geagea. La situation actuelle est inacceptable".

Le chef des FL a indiqué dans ce contexte qu'il entreprend des contacts avec tous les partis pour obtenir leur soutien en vue de la privatisation de l'électricité. "Le Premier ministre, Saad Hariri est de notre avis", a-t-il assuré.

Avant M. Geagea, le député Antoine Zahra a fait une déclaration dans le même sens lors d'une conférence de presse tenue au Parlement. "Électricité de Zahlé a réussi a assuré l'électricité 24h/24 mais à l'échelle du Liban nous n'avons pas d'électricité, c'est pourquoi les FL ont dû réagir", a-t-il dit affirmant qu'il est devenu "essentiel de prendre des mesures" sur ce plan.

"Ni les ministres FL ni les députés du bloc FL ne voteront en faveur d'un projet de budget sans une privatisation de la production de l'électricité, a déclaré lundi le leader des FL.
"Il suffit que l'État privatise la production de l'électricité pour que celle-ci soit assurée 24 heures sur 24 sans coûts supplémentaires", a-t-il expliqué, en indiquant que cette privatisation "économiserait à l'État près d'un milliard et demi de dollars américains par an, soit la valeur du déficit total du secteur de l'électricité".

Le président de la République, Michel Aoun, a reçu mardi au palais de Baabda le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea. La réunion a porté sur la question de la privatisation de l'électricité ainsi que sur la nouvelle loi électorale que les partis tentent de trouver avant la tenue des législatives qui doivent avoir lieu en mai.
"Tous les groupes parlementaires sont d'accord sur...