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Nos Lecteurs ont la Parole - par Dounia MANSOUR ABDELNOUR

Trump devra compter avec les institutions américaines

Il y a quelque chose de pourri aux États-Unis. Depuis la candidature de Donald Trump, suivie de son succès et de son investiture, une atmosphère malsaine et une hystérie collective se sont emparées des médias et de l'establishment américain.
Tout d'abord, pour ces deux factions, l'éventuel succès de Trump était inenvisageable, inconcevable, inadmissible, et elles s'installèrent dans le déni total d'une éventuelle réussite de ce dernier aux élections en étant persuadées de l'échec de Trump et du succès de Hillary Clinton. Pas de doute, pensait-on dans ces hauts lieux, la candidate démocrate emporterait haut la main la présidentielle à tel point qu'à titre d'exemple, le Huffington Post affublait, le 26 juillet 2015, Trump du qualificatif de « clown », tout en soulignant que les 11 autres candidats en lice ne semblent pas se soucier un instant de ce nouvel adversaire dans la course à la présidentielle.
Sauf qu'il en fut autrement. Et Trump, diabolisé comme jamais, remporta l'élection haut la main. Évidemment ce fut le choc, l'incompréhension pour ses détracteurs et l'issue du vote fut accueillie par le mépris des opposants du nouveau président américain. Ce fut un second déni de réalité sérieux et grave. Pourquoi ? Car les États-Unis constituent une démocratie institutionnelle régie par la plus ancienne Constitution écrite actuellement en vigueur, élaborée en 1787-1788, c'est-à-dire depuis 230 ans ; ce n'est ni une monarchie, ni une dictature, ni une théocratie, encore moins une autocratie. Cela dit, nombreux sont les Américains qui croient que si Bernie Sanders avait été le candidat démocrate face à Donald Trump, ce dernier aurait perdu, car beaucoup d'Américains n'avaient pas confiance en Hillary Clinton. Et ce manque de confiance a rabattu de nombreux votes vers Donald Trump. Sauf que Trump est enterré avant même d'être élu. Il est dénigré, disqualifié au départ. On ne lui laisse aucune chance, même pas un répit de trois ou quatre mois pour le juger sur ses actes et leurs effets. Oui, il compte baisser la taxe des PME de 35 à 15 % ; certes, son argument de campagne fut la construction du mur à la frontière mexicaine pour contrôler l'immigration irrégulière, mais ce sont des mesures qui prennent du temps pour être régulées.
Le fossé s'est creusé entre deux Amériques. Jamais le pays n'a été aussi divisé. D'une part, les médias, l'establishment et les élites, d'autre part, les nationalistes, partisans de l'Amérique d'abord, les déçus des Clinton, etc. Mais il faut garder en tête que le président américain n'est pas un monarque, on est en démocratie. Il ne peut pas faire grand-chose tout seul. Il devra compter avec les autres institutions américaines et le pouvoir judiciaire. La preuve ? Ce dernier vient de lui mettre un garde-fou, une cour d'appel américaine lui ayant infligé un revers en refusant de rétablir dans l'immédiat le décret anti-immigration aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane.

Dounia MANSOUR ABDELNOUR
Londres, Royaume-Uni

Il y a quelque chose de pourri aux États-Unis. Depuis la candidature de Donald Trump, suivie de son succès et de son investiture, une atmosphère malsaine et une hystérie collective se sont emparées des médias et de l'establishment américain.Tout d'abord, pour ces deux factions, l'éventuel succès de Trump était inenvisageable, inconcevable, inadmissible, et elles s'installèrent dans le...

commentaires (5)

"Le fossé s'est creusé entre deux Amériques : D'une part, les médias, l'establishment et les élites (!)...." !! C'est qui et c'est quoi, ces "médias, cet establishment et ces élites" ? Des.... "Esprits" ! "D'autre part, les nationalistes, partisans de l'Amérique ; yâââï ; d'abord." ! Des WASP "Lepenistes", quoi ?!

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

23 h 42, le 28 février 2017

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Commentaires (5)

  • "Le fossé s'est creusé entre deux Amériques : D'une part, les médias, l'establishment et les élites (!)...." !! C'est qui et c'est quoi, ces "médias, cet establishment et ces élites" ? Des.... "Esprits" ! "D'autre part, les nationalistes, partisans de l'Amérique ; yâââï ; d'abord." ! Des WASP "Lepenistes", quoi ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    23 h 42, le 28 février 2017

  • "Et Trump remporta l'élection haut la main." ! FAUX ! Il eut même moins de DEUX millions voix que Clinton, mais ce qui l'a fait élire c'est bien ce système de "Grands Électeurs" ; presque "censitaire quoi! ; ultra biaisé ! Äâââl "Haut la main", äâââl !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    23 h 33, le 28 février 2017

  • "Depuis la candidature de Donald (Duck) Trump, suivie de son succès et de son investiture, une atmosphère malsaine et une hystérie collective se sont emparées de ces deux factions: Les médias? et l'establishment! américain." !! "Factions" ? Wâlâoûûû ! A ce point.... "Partisane", yâ Madame !?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    23 h 24, le 28 février 2017

  • C,EST QU,ILS CROIENT FERMEMENT QU,IL Y EUT UNE CYBER INTERVENTION... VIRUS INJECTE... DANS LES MACHINES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 52, le 28 février 2017

  • Dounia Mansour Abdelnour vous avez bien analysé la situation actuelle , suite à l'élection inattendue de Trump mais pensez-vous que la démocratie jouera le rôle adéquat ? Dans le monde actuel l'argent peut renverser toutes les situations !

    Samira Fakhoury

    16 h 10, le 28 février 2017

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