Nos institutions viennent à peine de déclencher le mode « en marche », qu'elles menacent déjà de jeter leur dévolu sur le citoyen.
De but en blanc, elles annoncent des taxes supplémentaires, une augmentation sensible des factures d'électricité, de téléphone, de mazout... Et ce n'est que le début... Avec, pour seule contrepartie, une outrageuse incapacité à assurer à chaque citoyen les services de base les plus élémentaires.
Étonnante, cette facilité avec laquelle les politiciens, une fois au pouvoir, ont tendance à oublier combien, avec son misérable salaire minimum de 675 000 LL et une économie en récession continue, le citoyen moyen peine à vivre décemment. Croulant littéralement sous les doubles factures d'électricité et d'eau, il doit jongler avec les scolarités mirobolantes ou la couverture de santé aléatoire... supporter aussi des services inexistants, voire incompétents, sécurité routière en tête, à égalité avec l'épineux dossier des ordures ménagères. La liste est si longue !
À quoi serviront davantage d'impôts et de taxes, sans une stratégie claire de développement durable, si ce n'est pour financer la corruption et les privilèges personnels de la classe dirigeante ?
Que sont devenues les promesses ronflantes de réformes lancées à l'envi, en période électorale ? Reléguées aux oubliettes, probablement, alors que le gaspillage des deniers publics sévit ouvertement.
Y a qu'à voir la grande réticence du gouvernement à se pencher sur les droits salariaux du corps enseignant, lors de l'étude du budget. Un dossier compliqué, certes, qui regroupe dans le même panier enseignants du privé, d'une part, enseignants et fonctionnaires du public, de l'autre, surnuméraires et contractuels y compris. Mais sur lequel le Conseil des ministres doit absolument plancher, s'il tient à sauver l'année scolaire.
La grogne sociale enfle. Plombées par la cherté de vie et l'indifférence des autorités, les classes moyenne et défavorisée revendiquent aujourd'hui, et menacent d'escalade. Elles ne toléreront pas davantage d'impôts ni de taxes injustifiées, en l'absence d'une politique de développement et d'une réforme en bonne et due forme.
C'était bien là l'insulte de trop.
De but en blanc, elles annoncent des taxes supplémentaires, une augmentation sensible des factures d'électricité, de téléphone, de mazout... Et ce n'est que le début... Avec, pour seule contrepartie, une outrageuse incapacité à assurer à chaque...
commentaires (5)
OUI, L'INSULTE DE TROP...CA SUFFIT...
Soeur Yvette
15 h 58, le 25 février 2017