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Liban

Joumblatt reçu par Hollande

Walid et Nora Joumblatt ont été accueillis à l’Élysée par François Hollande.

En visite à Paris, le chef du PSP, Walid Joumblatt, a été reçu hier à l'Élysée, pour un entretien avec le président français, François Hollande. M. Joumblatt, qui était accompagné de son épouse Nora, a fustigé la présidente du Front national, Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, dans une déclaration qu'il a faite par la suite à la presse. « J'espère que la France fera un meilleur choix que cette droite fasciste », a lancé le chef druze, dont les propos ont été rapportés par l'AFP.
Ultérieurement, dans une interview accordée à France 24, le chef du PSP a précisé que son entretien avec François Hollande a porté sur les préparatifs des législatives au Liban, ainsi que sur l'accord franco-saoudien pour un rééquipement de l'armée, grâce au don de 3 milliards de dollars débloqué par Riyad.
Concernant les élections législatives, M. Joumblatt a réaffirmé son opposition à leur organisation sur base de la proportionnelle, en estimant que ce mode de scrutin « n'a pas de sens à l'ombre d'un système confessionnel ». Il a rappelé qu'il avait présenté au président de la Chambre, Nabih Berry, une proposition de formule électorale, mais qu'il attend toujours sa réponse. Selon lui, ce n'est pas le niveau de la représentativité de la communauté druze qui pose un problème et qui empêche un accord sur une loi électorale. « Nous voulons une loi acceptable. Il n'y a aucun mal à ce qu'elle soit fondée sur une formule mixte alliant les deux systèmes proportionnel et majoritaire », a-t-il dit.
Interrogé au sujet de l'attachement du Hezbollah à la proportionnelle intégrale, Walid Joumblatt a répondu en soulignant qu'il est prêt à discuter du mode de scrutin avec ce parti, tout en écartant la thèse selon laquelle l'insistance du Hezb pour la proportionnelle soit liée à « ses engagements régionaux ou autres ». « Le Hezbollah a une grande influence au Liban », a-t-il ajouté.
En réponse à une question sur les menaces israéliennes au Liban, le chef du PSP a mis l'accent sur le fait que le Liban « sera de nouveau en danger si les États-Unis se hasardent à exercer des pressions sur l'Iran ». « Ces pressions peuvent être exercées dans le Golfe, mais aussi à travers le Liban. Nous ne voulons pas d'une nouvelle guerre de 2006. » « J'espère que les menaces (américaines) contre l'Iran sont de simples manœuvres », a-t-il encore dit. Et de poursuivre : « Nous ne voulons pas que le président Donald Trump nous débarrasse du Hezbollah. Les avis avec ce parti peuvent diverger, mais nous pouvons toujours nous entendre avec lui à travers le dialogue. Nous sommes persuadés qu'un jour nous parviendrons à nous entendre avec ce parti pour que ses armes soient intégrées dans le cadre de l'armée. Nous ne voulons pas des conseils de Trump ou d'autres, compte tenu surtout des expériences amères que nous avions vécues sous le mandat de George W. Bush. »
Selon M. Joumblatt, le Liban est à l'abri des secousses « parce que nous nous sommes entendus pour gérer nos conflits à travers le dialogue ».

En visite à Paris, le chef du PSP, Walid Joumblatt, a été reçu hier à l'Élysée, pour un entretien avec le président français, François Hollande. M. Joumblatt, qui était accompagné de son épouse Nora, a fustigé la présidente du Front national, Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, dans une déclaration qu'il a faite par la suite à la presse. « J'espère que...

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