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Syrie : les négociations de Genève aborderont la "transition politique", d'après l'Onu

Les négociations de paix sur la Syrie, qui s'ouvrent cette semaine à Genève, discuteront de la "transition politique", a affirmé mardi le bureau du médiateur de l'Onu, démentant les rumeurs évoquant un changement de position des Nations unies.
L'émissaire spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, était apparu réticent ces derniers jours à utiliser l'expression "transition politique", que l'opposition syrienne associe au départ du président Bachar el-Assad.

Michael Contet, chef de cabinet par intérim de M. De Mistura, a déclaré aux journalistes que la résolution 2254 du Conseil de Sécurité, qui appelle à des "négociations sur le processus de transition politique", restait le fondement des pourparlers de Genève entre gouvernement et opposition.

La question du départ du président Assad a été la principale pierre d'achoppement des trois précédentes sessions de négociations de Genève. Damas refuse catégoriquement de discuter de l'avenir du chef de l'Etat, mais est disposé à accepter des élections une fois la paix revenue.

Depuis la dernière session en avril 2016, la situation sur le terrain a toutefois radicalement changé. Le régime de Damas, appuyé par ses alliés russe et iranien, a repris Alep, fief de l'insurrection dans le Nord, et l'opposition ne contrôle plus, selon des estimations, que 13% du territoire.

Même la Turquie, soutien de longue date de l'opposition, semble avoir adouci sa position. Elle s'est rapprochée de Moscou et a déclaré le mois dernier qu'il n'était plus "réaliste" de chercher une solution en excluant le président Assad. Les Etats-Unis, autre soutien de l'opposition, semblent hésitants sur la politique à suivre en Syrie depuis l'arrivée de Donald Trump.

Mais Ahmad Ramadan, porte-parole de la Coalition nationale de l'opposition, a affirmé à l'AFP que "la principale question de cette session sera la transition politique". "La délégation de l'opposition va mettre l'accent sur une proposition visant à former un organe de gouvernance de transition", a-t-il dit.

Par ailleurs, 40 organisations de défense des droits de l'homme ont appelé mardi les participants à mettre fin aux violations des droits humanitaires dans ce conflit qui dure depuis six ans et a fait plus de 310.000 morts et des millions de déplacés.

"L'un des principaux objectifs des discussions de Genève devrait être de mettre fin aux violations contre les Syriens qui font face aux bombardements, aux attaques chimiques, aux privations de nourriture, aux détentions illégales et à d'autres horreurs", a déclaré Lama Fakih de Human Rights Watch dans un communiqué.

Les négociations de paix sur la Syrie, qui s'ouvrent cette semaine à Genève, discuteront de la "transition politique", a affirmé mardi le bureau du médiateur de l'Onu, démentant les rumeurs évoquant un changement de position des Nations unies.L'émissaire spécial de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, était apparu réticent ces derniers jours à utiliser l'expression "transition...