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Lifestyle - This is America

Melania dans la peau de Flotus

Elle vient de sortir de sa Trump Tower dorée à New York pour entrer de plain-pied dans son rôle de « First Lady of the United States », ou plus officiellement, Flotus.

Melania Trump (en Calvin Klein) et Aki Abe, l’épouse du Premier ministre nippon, visitant le jardin japonais Morikami en Floride. Gaston De Cardenas/AFP

Pleins feux sur l'épouse du président américain Donald Trump, qui n'avait plus occupé l'avant-scène depuis les cérémonies d'investiture où elle était apparue toute de bleu vêtue (Ralph Lauren, pour l'assermentation), dans une très belle robe en tulle entièrement brodée à la main (Reem Acra pour le Candlelight Dinner), ou enfin dans une magnifique robe du soir (signée Hervé Pierre pour le bal inaugural).

Ensuite, elle avait regagné New York avec son fils Barron (11 ans), inscrit dans une école huppée. Puis, plus de nouvelles d'elle, mais plutôt d'Ivanka, baptisée la First Daughter pour sa proximité avec son père, et de son époux, Jared Kushner, « le gendre favori ». La semaine dernière, alors que le rôle public de ce power couple a été sujet à controverse, un de plus, Melania Trump a fait une spectaculaire réapparition en Calvin Klein, dans son rôle de First Lady, à l'occasion de la visite aux USA du premier ministre japonais Shinzo Abe et de son épouse Aki. Après des pourparlers officiels à la Maison-Blanche entre les responsables des deux pays, les Trump ont invité les Abe à passer le week-end dans leur somptueuse résidence de Mar a Lago, en Floride. À l'origine, cette propriété de rêve devenue légendaire avait été construire en 1927 par la célèbre et richissime collectionneuse d'art, Marjorie Merriweather Post, qui fut également la reine des salons washingtoniens dans les années 60.

Melania était à nouveau présente aux côtés du président, il y a quelques jours (en blazer et robe en cachemire blanc Karl Lagerfeld), pour recevoir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son épouse Sarah. Le blanc semble être la couleur fétiche de la nouvelle Première dame.

De la discrétion

L'épouse de Donald Trump va donc se retrouver sous un troisième toit, historique celui-ci, puisqu'il s'agit de la Maison-Blanche, où elle s'apprête à mettre sa touche personnelle dans l'espace familial à caractère privé situé à l'étage supérieur. Espace que, comme le veut la tradition, chaque famille présidentielle a toujours arrangé à sa guise, mais sans toutefois déroger aux diktats du comité de préservation de la Maison-Blanche, qui demande que le caractère général des pièces ne soit pas drastiquement changé. Certaines, classées historiques, sont intouchables, notamment la chambre à coucher du président Lincoln et le salon Ovale jaune.

(Lire aussi : Melania Trump, l'invisible Première dame)

 

Pour créer une atmosphère familiale chaleureuse en pleine résidence officielle, Melania Trump, qui se dit profondément respectueuse de l'aspect historique des lieux, a choisi une décoratrice qui privilégie le profil bas et le design traditionnel. Un style qui permet d'allier élégance et confort avec les besoins très spécifiques d'un jeune garçon, tel que Barron. Cette décoratrice se nomme Tham Khannalikham. Elle est américano-laotienne et travaille à partir de New York dans la plus grande discrétion. Son site, qui mentionne juste son nom, n'est accessible que par ses clients, et son compte Instagram ne s'ouvre qu'avec un mot de passe.

Ce qu'on sait d'elle, c'est qu'elle a 40 ans, qu'elle a été élevée en Californie puis a fréquenté la Fashion Institute of Technology à New York et travaillé dans la branche ameublement de Ralph Lauren. Passionnée d'architecture classique, elle introduit souvent dans ses créations le style des années 50. Pour mieux la connaître, le public attend de découvrir sa conception des quartiers privés de la Maison-Blanche.

Whitehousewardrobe.com

Par contre, la garde-robe de la Première dame américaine n'a, elle, plus de secret pour personne, et ceci grâce à un nouveau site intitulé whitehousewardrobe.com qui se dit non-partisan, avec pour mission de faire la chronique vestimentaire de Melania Trump et d'Ivanka. Là, le monde entier peut retrouver ce qu'elles arborent à chacune de leurs apparitions, accompagnées de la griffe et du prix. Et, cerise sur le gâteau, il est indiqué où se procurer ces mêmes looks à des prix abordables pour ceux qui n'ont pas les moyens des hauts de gamme.

Ce buzz a parallèlement créé un dilemme à la papesse de la mode et rédactrice en chef de la revue américaine Vogue, Anne Wintour. La tradition veut que chaque nouvelle First lady, quel que soit le parti qui a remporté les élections, figure sur la couverture du prestigieux mensuel. Mme Wintour, qui veut rester dans cette ligne, n'ignore pas que dans les circonstances actuelles, la vision de Melania dominant cette « bible des femmes » vendue à plus d'un million d'exemplaires peut créer des vagues.

Réouverture de la Maison-Blanche au public

Poursuivant sur sa lancée officielle, Melania Trump a annoncé en début de semaine, comme le fond habituellement les nouvelles First Ladies, la réouverture de la Maison-Blanche à tous ceux qui désirent la visiter. Ce qui ne pouvait pas se faire en période de transition entre les deux présidents. Une fois le feu vert donné, il faut se procurer un billet auprès d'un bureau en charge de ces tours que le public peut effectuer entre 7h30 et 11h30, du mardi au vendredi. Des horaires qui laissent amplement le temps aux visiteurs les plus curieux de découvrir le cadre de vie présidentiel (à part l'étage supérieur privé). Une tradition initiée en 1805 par le président Thomas Jefferson.

 

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