Suite à notre Arrêt sur image paru dans notre édition du 9 février sous le titre « Que se passe-t-il à Jamhour ? » et se rapportant à un sit-in organisé par des élèves du Collège Notre-Dame de Jamhour pour protester contre l'installation de caméras de surveillance dans les classes, nous avons reçu du recteur de l'établissement, Charbel Batour, s.j., le droit de réponse suivant :
« Combien grand est mon étonnement de voir une affaire interne à un établissement scolaire exposée au public de votre journal, sans que vous ayez pris la peine de vous renseigner auprès de la direction du collège sur ce qui se passe réellement au sein de l'école. De même, je me demande ce qui peut pousser un journal aussi respectable que le vôtre à se prononcer sur des évènements imprécis et sans intérêt pour le grand public de votre journal. Pourquoi vous interroger sur ce qui se passe à Jamhour et non dans les quelques centaines d'établissements privés au Liban ? J'attire votre attention qu'un tel débat a tout à fait sa place au sein de la communauté concernée et que la direction de l'école, par souci de discrétion à l'égard de ses élèves, préfère que ce débat se limite à la communauté du collège. »
NDLR : Retour aux fondamentaux : L'Orient-Le Jour est un journal d'information, fermement attaché à la liberté d'expression sous toutes ses formes. Concernant le cas évoqué ci-dessus, nous nous sommes contentés uniquement de rapporter un fait qui nous a été signalé de diverses sources, notamment par plusieurs parents. Il était naturel, dans le cadre de notre mission d'information, d'en faire état, d'autant que la photo n'était pas dépourvue d'intérêt (d'où l'intitulé Arrêt sur image). Nous avons rapporté le fait en nous abstenant de tout commentaire ou jugement, et nous ne nous sommes nullement « prononcés » sur « l'événement » en question. Et si nous n'avons pas contacté la direction du collège, c'est précisément dans le souci de ne pas donner à cette affaire une dimension démesurée, car rapporter l'avis de la direction implique qu'il aurait fallu, par éthique journalistique, refléter aussi le point de vue des parents, des élèves et des enseignants, ce qui aurait dépassé très largement le cadre d'un simple « Arrêt sur image », ce que nous nous sommes refusés de faire, compte tenu de notre estime pour le collège de Jamhour.
commentaires (4)
Certains de ces élèves "dévergondés", mahééék, de Notre Dame de Jamhoûûûr, semblent affectés du plus inconvenant des troubles : Ils s’adonnent, eh oui, éperdument devant touuute "l'Opinion ; yâââï ; publique à la pratique.... du "rot" de protestation, et sont même incapables ; yîîîh ; de se retenir ! Bon, ce n’est qu’un léger murmure.... façon jésuitique bien sûr, mais le Monde Entier savait déjà comme les "Généraux" s.j. sont si "sensibles" ; yâ harâââm ; au moindre vent !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
19 h 34, le 13 février 2017