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Nouvelle audience et réquisitoire possible au procès du soldat Elor Azaria qui divise Israël

Le soldat franco-israélien Elor Azaria, accusé d'avoir achevé un assaillant palestinien blessé, s'est de nouveau présenté devant le tribunal militaire mardi à Tel-Aviv où il pourrait entendre la peine réclamée contre lui par l'accusation, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le sergent Elor Azaria est entré souriant dans le prétoire exigu, où ses partisans l'ont accueilli par des applaudissements et où sa mère éprouvée l'a pris dans ses bras.

Après plusieurs mois d'un procès exceptionnel qui divise profondément les Israéliens, le sergent Azaria, 20 ans, a été reconnu coupable d'homicide volontaire par le même tribunal le 4 janvier. Premier soldat israélien convaincu d'homicide volontaire depuis 2005 selon la presse, il encourt vingt ans de prison.
Les débats de mardi verront accusation et défense batailler sur la peine qui devrait être prononcée lors d'une audience ultérieure.

L'accusation, représentée par le lieutenant-colonel Nadav Weisman, envisageait de réclamer entre trois et cinq ans de prison, rapportait la presse la semaine passée. De fastidieuses querelles de procédure sont susceptibles de renvoyer les réquisitions de l'accusation à une autre date.

Le soldat est jugé depuis mai 2016 pour avoir tiré une balle dans la tête d'un Palestinien apparemment hors d'état de nuire après avoir attaqué des soldats israéliens.

Son cas déchaîne les passions entre ceux qui défendent le procès au nom du respect nécessaire de valeurs éthiques par l'armée, et ceux qui invoquent le soutien dû aux soldats confrontés aux attaques palestiniennes.

L'annonce de la culpabilité d'Elor Azaria avait été accompagnée d'accrochages entre des dizaines de jeunes supporteurs et les policiers à l'extérieur du tribunal. Elle avait donné lieu à une multiplication de messages haineux sur les réseaux sociaux contre les trois juges militaires, auxquels, selon les médias, l'armée a assigné des gardes du corps.
Elle a aussi suscité une multiplication d'appels à gracier le soldat de la part de personnalités politiques, à commencer par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le soldat franco-israélien Elor Azaria, accusé d'avoir achevé un assaillant palestinien blessé, s'est de nouveau présenté devant le tribunal militaire mardi à Tel-Aviv où il pourrait entendre la peine réclamée contre lui par l'accusation, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le sergent Elor Azaria est entré souriant dans le prétoire exigu, où ses partisans l'ont accueilli par des...