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Syrie: les pourparlers entre rebelles et régime sur le point de reprendre à Astana

Les pourparlers de paix sur la Syrie étaient sur le point de reprendre mardi à Astana pour une deuxième journée de discussions entre rebelles et émissaires de Bachar el-Assad, qui devrait être de nouveau indirectes et centrées sur le renforcement du cessez-le-feu.

La première journée de négociations s'était achevée sans résultats ni annonces tangibles malgré la volonté des Russes, des Turcs et des Iraniens que le dossier syrien avance.
"Si les choses se passent bien, comme prévu, aujourd'hui sera le dernier jour" des négociations à Astana, a indiqué à l'AFP un porte-parole des rebelles, Yehya al-Aridi, ajoutant que sa délégation n'allait "probablement pas" s'entretenir en face à face avec celle du régime.

Les chefs rebelles s'entretiendront en revanche avec les parrains de la rencontre d'Astana, les Turcs et les Russes, mais pas avec les Iraniens, selon M. Aridi.
Les rebelles avaient annoncé lundi à la dernière minutes qu'ils ne négocieraient pas en face à face avec le régime en raison de la poursuite des combats sur le terrain en Syrie, notamment à Wadi Barada, zone clé pour l'approvisionnement en eau de Damas.

Le meneur de la délégation rebelle, Mohammad Allouche, a insisté sur le "gel des opérations militaires" et l'amélioration de l'accès à l'aide humanitaire pour les populations civiles, tandis que le principal négociateur du régime, Bachar Jaafari, a demandé la création d'un "processus politique" et le ralliement des rebelles à la lutte contre les jihadistes.

"Le principal obstacle au succès de ces négociations sont les violations répétées (de la trêve) et la menace de déplacements forcés dans certaines zones", a affirmé mardi à l'AFP un autre porte-parole rebelle, Ossama Abou Zeid. "Nous ne sommes pas venus ici pour rester deux jours et partir. Nous sommes venus pour accomplir un objectif", a-t-il ajouté.

Les deux camps s'opposent également sur le rôle des parrains des négociations, la Turquie, principal soutien des rebelles, et la Russie et l'Iran, alliés du président Bachar el-Assad.

Un membre de la délégation rebelle a déclaré lundi à l'AFP que son groupe était d'accord pour que la Russie soit un des garants de la trêve actuelle, mais pas l'Iran, dont les milices combattent aux côtés des forces gouvernementales.
Les émissaires du régime ont de leur côté affirmé qu'ils refuseraient de tenir des discussions de haut niveau avec la Turquie ou de signer un document final portant la signature d'un responsable turc.

Les pourparlers de paix sur la Syrie étaient sur le point de reprendre mardi à Astana pour une deuxième journée de discussions entre rebelles et émissaires de Bachar el-Assad, qui devrait être de nouveau indirectes et centrées sur le renforcement du cessez-le-feu.
La première journée de négociations s'était achevée sans résultats ni annonces tangibles malgré la volonté des Russes,...