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Liban - Hommage à Wissam Eid

Rifi : Celui qui croit pouvoir fuir la justice se berce d’illusions

Achraf Rifi déposant une couronne de fleurs, hier, sur la sépulture de Wissam Eid. Photo Ani

Neuf ans après l'assassinat à l'engin explosif du commandant des Forces de sécurité intérieure Wissam Eid et de l'adjudant Oussama Merheb qui l'accompagnait ce jour-là dans sa voiture, l'amertume reste vive. Cet as du renseignement laisse plus que jamais un vide au sein des forces de sécurité alors qu'elles livrent actuellement un âpre combat contre le terrorisme. En effet, pas plus tard que samedi dernier, un kamikaze a été arrêté in extremis rue Hamra, alors qu'il s'apprêtait à actionner sa ceinture explosive. C'est donc dans un pays tendu et plus que jamais menacé par le terrorisme que l'ancien ministre de la Justice Achraf Rifi a rendu hommage hier à la mémoire de Wissam Eid en se rendant à Deir Ammar aux côtés de la famille du disparu et en déclarant que la justice suit son cours et qu'elle continue à traquer les criminels.
« Celui qui croit qu'il va pouvoir fuir la justice se berce d'illusions », a ainsi déclaré M. Rifi. « Tu étais et tu resteras l'un des officiers les plus courageux, qui a fait fi des dangers afin de démasquer les personnes impliquées dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre martyr Rafic Hariri », a-t-il souligné avant d'ajouter que c'est grâce à Wissam Eid que les FSI sont parvenues à découvrir « les 33 réseaux d'espionnage israéliens, ainsi que le dossier de Michel Samaha (...). Grâce à lui nous avons pu protéger le Liban, le Akkar et le Nord d'un grand complot qui avait été concocté dans les salles du renseignement syrien ».
Le Premier ministre Saad Hariri a également marqué cette commémoration par une déclaration dans laquelle il a dit se remémorer « avec fierté l'œuvre et les réalisations » de Wissam Eid. M. Hariri a rappelé que c'est grâce à son travail acharné que l'enquête internationale a pu bénéficier d'une feuille de route permettant de faire la lumière sur toutes les circonstances de l'opération terroriste qui a coûté la vie à Rafic Hariri.
Quant au directeur général des FSI, le général Ibrahim Basbous, il a indiqué que l'âme de Wissam Eid continuera d'inspirer les forces de l'ordre pour poursuivre la lutte contre le terrorisme. Pour lui, le commandant assassiné a laissé des empreintes claires dans l'enquête sur « le crime du siècle » qui a coûté la vie à Rafic Hariri.

Neuf ans après l'assassinat à l'engin explosif du commandant des Forces de sécurité intérieure Wissam Eid et de l'adjudant Oussama Merheb qui l'accompagnait ce jour-là dans sa voiture, l'amertume reste vive. Cet as du renseignement laisse plus que jamais un vide au sein des forces de sécurité alors qu'elles livrent actuellement un âpre combat contre le terrorisme. En effet, pas plus tard...

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