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Diaspora - Rendez-vous

Les Libanais très actifs à travers le monde en 2017

Des conférences de la Lebanese Diaspora Energy du ministère des AE aux multiples concerts en Europe ou en Amérique latine, jusqu'à la participation d'une troupe de danse au festival de Rio... Voici un aperçu de ce qui attend la diaspora en cette année 2017.

L’ambassadeur du Brésil à Beyrouth, Jorge Kadri, en compagnie d’une partie du groupe voyageant pour le carnaval de Rio 2017.

La page des Libanais dans le monde, publiée deux fois par mois dans L'Orient-Le Jour, entre dans sa dixième année. Depuis les premières éditions, l'accent a été mis sur l'énergie de cette diaspora pas comme les autres. Coïncidence: le terme énergie est adopté, il y a quatre ans, par le ministère des Affaires étrangères, qui en a fait la Lebanese Diaspora Energy (LDE), dont le succès va grandissant. La quatrième édition annuelle de la LDE, cette grande réunion de Libanais de tous les continents, se tiendra ainsi les 4, 5 et 6 mai prochains à Beyrouth.
La force de ce projet tient dans le fait qu'il n'a nécessité aucune structure juridique risquant de freiner son fonctionnement. En effet, il s'agit de rassembler, sous le patronage de l'État, avec le financement du secteur privé, les éléments libanais actifs dans le monde: économistes, entrepreneurs, hommes politiques, professeurs d'université, artistes et autres qui, petit à petit, sont en train de tisser des liens solides entre eux, grâce aux conférences régionales et celles organisées au Liban.

Johannesburg en février
La première grande conférence de la LDE hors du Liban avait eu lieu à New York les 16 et 17 septembre 2016, suivie par celle de São Paulo les 27 et 28 novembre. Après les États-Unis et le Brésil, ce grand mouvement se retrouvera cette année à Johannesburg, en Afrique du Sud, où l'équipe du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil est déjà sur place pour recevoir, les 2 et 3 février, les délégations libanaises venant de tout le continent.
Libano-Africains francophones et anglophones, descendants de Libanais de la 3e génération ou fraîchement arrivés en Afrique et aux métissages multiples se côtoieront ainsi dans le cadre de débats, pour mieux se connaître et développer de nouvelles relations sociales et commerciales. Les banques libanaises et autres grandes entreprises, conscientes de l'ampleur de l'enjeu, accompagneront les participants, appelés à reprendre confiance dans le pays du Cèdre et y investir.

« Rock in Rio » le 15 septembre
Retour au continent latino-américain et plus précisément au Brésil, où cette année l'association RJLiban et ses membres, installés à São Paulo et Rio de Janeiro, sont en pleine préparation pour accueillir des groupes de touristes venant du Liban. Le voyage autour du carnaval de Rio de Janeiro, du 16 février au 4 mars, est déjà bouclé, avec 40 participants libanais, avec des passeports libanais, français, brésiliens, grecs ou canadiens.
Il s'agira au début de découvrir São Paulo, où de nombreux Libanais ont de la famille. Suivra une journée spéciale de visite à Nossa Senhora Aparecida (Notre-Dame de l'Apparition), le plus grand sanctuaire d'Amérique latine, qui célèbre en 2017 ses 300 ans. Après cela, départ de Rio de Janeiro en tour d'une semaine en bateau de croisière de luxe, pour découvrir les superbes mers du Brésil, avec des escales à Salvador de Bahia, Ilheus, Búzios et Santos. Retour à Rio pour appuyer, le 27 février, la troupe de danse Beija Flor dirigée par la famille libanaise Abraão du Akkar, lors du traditionnel défilé du carnaval (voir nos éditions des 18 février 2008 et 9 décembre 2013).
À la fin de l'été prochain, une grande rencontre de jeunes du Liban et d'Amérique latine aura lieu également à Rio de Janeiro à l'occasion du festival Rock in Rio, qui se tient tous les deux ans. Du 15 au 24 septembre, sept journées seront animées dans la nouvelle cité du rock par les plus grands groupes du monde, entrecoupées par quatre journées de rencontres libanaises dans un magnifique complexe balnéaire. Parmi les stars qui se produiront dans ce festival international figurent déjà Aerosmith, Bon Jovi, Maroon 5, Red Hot Chili Peppers, Billy Idol...

De Mexico à Paris...
En début d'année, la puissante communauté libanaise du Mexique se regroupera autour du traditionnel dîner de gala au Centro Libanés de Mexico City, au cours duquel aura lieu la passation de pouvoir du comité de direction le 19 janvier, en présence de plus de 800 convives. Le Centro Libanés possède deux locaux prestigieux qui font la fierté des Libano-Mexicains et de leurs amis, très unis sur les plans social et professionnel. L'association al-Fannan y anime le côté culturel, avec en particulier des cours de langue arabe dialectal dispensés par le célèbre professeur Nabih Chartouni.
À Paris, la soprano Rima Tawil revient encore une fois à la salle Gaveau, le 1er février, pour célébrer le mariage du chant lyrique avec la langue arabe. Elle donnera ainsi naissance à Orientarias 2: «Ce n'est pas seulement une entreprise artistique novatrice et prometteuse, c'est également un acte de civilisation et un geste d'espoir», écrit à son propos l'académicien Amin Maalouf.
Ce concert sera précédé, le 21 janvier, à l'Institut du monde arabe, par celui du musicien et compositeur Zad Moultaka, en hommage au poète et critique littéraire syrien Adonis. Zad Moultaka représentera le Liban à la Biennale de Venise à l'automne 2017.
Le 21 janvier, Souraya Baghdadi présentera au Théâtre de Ménilmontant une création pour une danse orientale contemporaine, EpokEpic, du corps du délit aux corps déliés, où sept femmes sur un radeau en pleine mer sont unies dans un effort ultime pour se sauver.

La page des Libanais dans le monde, publiée deux fois par mois dans L'Orient-Le Jour, entre dans sa dixième année. Depuis les premières éditions, l'accent a été mis sur l'énergie de cette diaspora pas comme les autres. Coïncidence: le terme énergie est adopté, il y a quatre ans, par le ministère des Affaires étrangères, qui en a fait la Lebanese Diaspora Energy (LDE), dont le...