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Moyen Orient et Monde - Arrêt sur image

« Yes we did » : les adieux émus d’Obama

Joshua Lott/AFP

Le pésident Barack Obama s'est adressé mardi pour la dernière fois à l'Amérique et au monde, dans un discours qui fut à la fois un adieu ému et un appel à la vigilance. « Yes we did » (Oui, nous l'avons fait), a-t-il conclu sur un tonnerre d'applaudissements, dans une allusion à son célébrissime slogan de campagne « Yes we can ». Le 44e président des États-Unis, qui s'apprête à céder la place à Donald Trump, a aussi exhorté les Américains à être des acteurs du processus démocratique. « La démocratie peut flancher lorsque nous cédons à la peur », a-t-il mis en garde depuis Chicago, terre de sa fulgurante ascension politique où il avait célébré, il y a huit ans, son accession à la Maison-Blanche. « Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise », a-t-il insisté.
Tempes blanchies et visage émacié par huit années à la tête de la première puissance mondiale, le premier président noir de l'histoire des États-Unis a aussi appelé à l'unité. Car la question raciale reste « un sujet qui divise » en Amérique, a-t-il dit.
Barack Obama, 55 ans, qui bénéficie, à l'heure du départ d'une solide cote de popularité, a insisté sur « le pouvoir des Américains ordinaires comme acteurs du changement ». Et il a par moments tenté de réconforter sa famille politique, toujours sous le choc de l'élection surprise de Donald Trump, en vantant les progrès accomplis et sa confiance intacte en la capacité de progrès de la société américaine. S'il n'a jamais cité le nom de celui qui lui succédera le 20 janvier dans le bureau Ovale, il a lancé quelques mises en garde à son attention, en particulier sur le réchauffement climatique.
Barack Obama a aussi laissé échapper une larme lorsqu'il a rendu hommage à sa femme, Michelle : « Depuis 25 ans, tu as non seulement été ma femme et la mère de mes enfants, mais aussi ma meilleure amie », a-t-il lancé.
(Source : AFP)

Le pésident Barack Obama s'est adressé mardi pour la dernière fois à l'Amérique et au monde, dans un discours qui fut à la fois un adieu ému et un appel à la vigilance. « Yes we did » (Oui, nous l'avons fait), a-t-il conclu sur un tonnerre d'applaudissements, dans une allusion à son célébrissime slogan de campagne « Yes we can ». Le 44e président des États-Unis,...

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