Un moine bouddhiste sud-coréen est décédé deux jours après avoir tenté de s'immoler par le feu lors d'une manifestation contre la présidente Park Geun-Hye, empêtrée dans un retentissant scandale de corruption, ont annoncé mardi des responsables hospitaliers.
Le moine de 64 ans a tenté de s'immoler par le feu samedi soir dans le centre de Séoul où des centaines de milliers de personnes étaient rassemblées pour demander le départ de la présidente.
Hospitalisé pour des brûlures graves, il est décédé lundi soir, a indiqué l'Hôpital universitaire national de Séoul.
D'après l'agence Yonhap, il a laissé une note dans laquelle il demande aux autorités d'arrêter Mme Park, coupable à ses yeux de "trahison".
L'Assemblée nationale a voté le 9 décembre la destitution de Mme Park, soupçonnée de collusion avec sa confidente Choi Soon-Il, qui est, elle, jugée pour fraude dans cette tentaculaire affaire de corruption.
Il revient à la Cour constitutionnelle d'entériner ou non cette destitution. En attendant, tous les pouvoirs de la présidente ont été confiés à son Premier ministre.
Le moine a également qualifié Mme Park de "traître" pour avoir conclu en 2015 un accord avec le Japon en 2015 sur les "femmes de réconfort", un sujet qui empoisonne les relations entre Séoul et Tokyo depuis des décennies.
Nombre de Sud-Coréens voient dans cette question le symbole des abus et violences commis par le Japon durant sa domination coloniale, de 1910 à 1945. Ceux qui sont hostiles à l'accord estiment qu'il ne va pas assez loin et que Tokyo n'assume pas suffisamment ses responsabilités.
Le moine de 64 ans a tenté de s'immoler par le feu samedi soir dans le centre de Séoul où des centaines de milliers de...
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