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Liban

Brèves politiques

Le bloc du Futur a observé une minute de silence à la mémoire des victimes d’Istanbul.

Le bloc du Futur réaffirme son soutien à la formule mixte

Le bloc parlementaire du courant du Futur s'est à nouveau prononcé en faveur de l'adoption d'une nouvelle loi électorale basée sur un mode scrutin composite, alliant les deux systèmes proportionnel et majoritaire.
« Nous restons attachés au texte de loi mixte que nous avions élaboré conjointement avec les Forces libanaises et le PSP, et que nous avions présenté (au Parlement) en tant que formule à appliquer temporairement, en attendant que disparaisse l'autorité et le pouvoir des armes miliciennes qui manipulent et qui ébranlent les équilibres sur lesquels le Liban repose », selon le communiqué du bloc dont lecture a été donnée par le député Ammar Houri. Le bloc avait tenu sa réunion hebdomadaire à la Maison du Centre, sous la présidence de son chef, Fouad Siniora.
Le bloc du Futur faisait ainsi référence aux armes du Hezbollah, qui est favorable à la proportionnelle. « Ce n'est que lorsque la logique des armes miliciennes s'estompera qu'il sera seulement possible d'appliquer la proportionnelle qui permet une représentation juste et équitable des différentes couches de la population », insiste le communiqué.
Rappelons que le CPL, le Hezbollah et le mouvement Amal s'étaient prononcés en faveur de la proportionnelle. Le courant du Futur, le PSP et les Forces libanaises s'étaient entendus sur un scrutin composite, alliant proportionnelle et majoritaire.

Pour les aounistes, il faut passer sans tarder de la réflexion à l'application

Le bloc parlementaire du Changement et de la Réforme a plaidé pour l'adoption, le plus tôt possible, d'une nouvelle loi électorale. « Il est temps pour l'ensemble des formations politiques de déterminer leur position autour de la loi électorale car le temps va commencer à manquer et nous risquons de nous diriger vers l'inconnu », a déclaré le ministre de la Justice, Salim Jreissati, à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc dont il fait partie, en tant que membre du CPL.
La réunion s'est tenue à Rabieh, sous la présidence du chef du CPL, Gebran Bassil. M. Jreissati a jugé nécessaire de « passer de l'étape de la réflexion à celle de l'application », avec l'adoption d'un mode de scrutin. Il a exprimé l'espoir que la loi qui sera votée au Parlement « sera le fruit de l'entente la plus large ».
Citant M. Bassil, Salim Jreissati a par ailleurs souligné la nécessité d'une application d'un plan national de lutte contre le terrorisme, avant de se féliciter de la réaction prompte des autorités libanaises à l'attentat d'Istanbul à partir du moment où elles ont appris que des Libanais figuraient parmi les victimes.

Les Kataëb mettent en garde contre une expiration des délais réglementaires

Réuni hier sous la présidence de Joseph Abou Khalil, le bureau politique Kataëb a fait part de son étonnement « de ce que la loi électorale n'est pas considérée comme une priorité » par l'exécutif.
Dans son communiqué, il a mis en garde contre une expiration des délais réglementaires, en insistant sur leur caractère contraignant. « Si jamais une nouvelle loi électorale n'est pas adoptée, le pays sera devant une alternative désastreuse : soit le maintien de la loi de 1960, soit une troisième prolongation du mandat de la Chambre. Les deux sont mauvais pour le pays dans la mesure où ils portent un nouveau coup à la démocratie », selon le communiqué.

Gare au maintien de la loi de 1960, prévient Hout

Député de la Jamaa islamiya, Imad el-Hout a estimé que le dossier électoral reste prioritaire pour le gouvernement et que s'il ne figure pas à l'ordre du jour du premier Conseil des ministres sous le mandat Aoun, aujourd'hui, c'est afin de donner aux contacts pour la formation d'une commission ministérielle la chance d'aboutir. Cette commission devrait proposer une nouvelle formule de loi électorale sur base des textes déjà présentés au Parlement.
M. Hout, qui s'exprimait dans le cadre d'une interview à la radio, a mis en garde contre des atermoiements qui risquent, au final, de déboucher sur un maintien de la loi de 1960. Il a jugé qu'une entente autour d'une formule électorale est difficile à atteindre et que l'insistance sur ce point « signifie l'absence d'une volonté de promulguer une nouvelle loi ». L'idéal, pour lui, serait de soumettre au vote les textes de loi qui ont déjà été soumis au Parlement.

Le bloc du Futur réaffirme son soutien à la formule mixte
Le bloc parlementaire du courant du Futur s'est à nouveau prononcé en faveur de l'adoption d'une nouvelle loi électorale basée sur un mode scrutin composite, alliant les deux systèmes proportionnel et majoritaire.« Nous restons attachés au texte de loi mixte que nous avions élaboré conjointement avec les Forces libanaises et...

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