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Liban - Exécutif

Pétrole et télécoms en Conseil des ministres aujourd’hui

Joumblatt se déchaîne contre une « convergence d'intérêts » qu'il trouve douteuse.

Une des illustrations qui accompagne le tweet de Walid Joumblatt dans lequel il compare le Conseil des ministres d’aujourd’hui au film « Le Parrain ».

Le Conseil des ministres tiendra ce matin au palais de Baabda sa première réunion qui sera présidée par le chef de l'État, Michel Aoun, et qui sera consacrée à l'examen d'un ordre du jour de 24 points.
Bien que la loi électorale soit considérée prioritaire par les nouveaux régime et pouvoir qui s'étaient engagés à privilégier l'examen de ce dossier, elle semble en tout cas l'être moins que celui du pétrole qui figure en tête de l'ordre du jour, avec cinq décrets et projets de loi qui lui sont consacrés et dont l'approbation devrait marquer le coup d'envoi du processus de prospection pétrolière et gazière en Méditerranée. Le pétrole figure contre toute attente à l'ordre du jour de la séance, ce qui laisse présumer qu'un accord préalable a pu être réalisé, alors qu'il a fait pendant plusieurs mois l'objet de divergences et de tiraillements entre les forces politiques concernées.
Un accord qui, à en croire les commentaires du chef du PSP, Walid Joumblatt, hier, serait l'aboutissement naturel d'une simple convergence d'intérêts politiciens. Sur son compte Twitter, M. Joumblatt a relevé que l'ordre du jour a été distribué « à la va-vite » aux ministres. « Le premier point est celui du pétrole, comme si tout avait été réglé par un coup de baguette magique et que le dossier est prêt à être approuvé. On dirait qu'un banquet avait été préparé au préalable en coulisses pour que les mets puissent être engloutis demain (aujourd'hui) », a écrit Walid Joumblatt, avant de reprendre, dans un deuxième tweet : « Il n'existe ni société nationale ni Fonds souverain et aucune valeur pour la commission nationale de gestion pétrolière. Le ministre concerné, quelle que soit sa couleur (politique) a toutes les prérogatives qu'il faut pour répartir les zones et lancer les appels d'offres. Le ministère a son propre fonds. »
M. Joumblatt a aussi comparé le Conseil des ministres de ce matin au film Le Parrain et repris à ce propos une citation de Vito Corleone « I'm gonna make him an offer he can't refuse » (je vais lui faire une offre qu'il ne pourra pas refuser), avant de se poser la question de savoir « combien de Parrains se trouvent en Conseil des ministres ». « Est-ce de cette façon qu'on compte gérer les ressources nationales ? Qu'en est-il de l'avenir des jeunes Libanais ? Le Liban sera-t-il à l'image de l'Irak ou du Nigéria ? » s'est-il interrogé avant de conclure : « Mettez fin à cette mascarade, cette comédie flagrante, ce jeu minable. Le mieux serait de laisser ces ressources là où elles se trouvent, sans prospection. Non à ces décrets piégés. »
Cette levée de boucliers permet de déduire que le débat autour de la prospection pétrolière en Méditerranée ne sera pas de tout repos, les ministres joumblattistes, Marwan Hamadé et Ayman Choucair, devant se faire l'écho des réserves du chef du PSP.
Autre sujet qui risque de provoquer un débat en Conseil des ministres, celui du sort d'Abdel Menhem Youssef, directeur de la société Ogero qui gère les télécoms au Liban, et qui est poursuivi en justice dans le cadre de l'affaire Google Cache. Il s'agit, rappelle-t-on, du nom d'une société offrant des services illégaux d'Internet et dont le siège avait été perquisitionné à Mazraa à Beyrouth, conduisant à la saisie d'un serveur attribué à Ogero par les enquêteurs.
On apprend que M. Youssef devrait être remplacé à son poste par Imad Kreidiyé, mais sans qu'on ne sache suivant quel mécanisme. Sous le mandat de Tammam Salam, il était question que le ministre des Télécommunications, en l'occurrence Jamal Jarrah aujourd'hui, propose au Conseil des ministres les noms de trois fonctionnaires parmi lesquels un sera nommé.

Le Conseil des ministres tiendra ce matin au palais de Baabda sa première réunion qui sera présidée par le chef de l'État, Michel Aoun, et qui sera consacrée à l'examen d'un ordre du jour de 24 points.Bien que la loi électorale soit considérée prioritaire par les nouveaux régime et pouvoir qui s'étaient engagés à privilégier l'examen de ce dossier, elle semble en tout cas l'être...

commentaires (1)

Hélas, cet article ne nous apprend rien: qu'est-ce qui suscite la colère de joumblatt? A-t-il eu une "part" moins substantielle que les autres? Il fait référence au parrain et donc à la mafia, mais à qui et à quoi fait-il allusion? Accusations fondées ou intimidations médiatiques dont joumblatt est spécialiste? Et je ne parle même pas du passage relatif à Ogero et qui est absolument incompréhensible ...

Marionet

08 h 17, le 04 janvier 2017

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Commentaires (1)

  • Hélas, cet article ne nous apprend rien: qu'est-ce qui suscite la colère de joumblatt? A-t-il eu une "part" moins substantielle que les autres? Il fait référence au parrain et donc à la mafia, mais à qui et à quoi fait-il allusion? Accusations fondées ou intimidations médiatiques dont joumblatt est spécialiste? Et je ne parle même pas du passage relatif à Ogero et qui est absolument incompréhensible ...

    Marionet

    08 h 17, le 04 janvier 2017

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