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Moyen Orient et Monde - Espionnage

Décision surprise de Poutine de ne pas expulser des diplomates américains

Moscou réévaluera ses relations avec Washington en fonction de la politique menée par le président élu.

Le président russe Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse du 23 décembre 2016. Sergei Karpukhin/Reuters

Le président Vladimir Poutine a créé la surprise hier en décidant de « n'expulser personne » en réponse à l'expulsion par Washington de 35 « agents russes » après des accusations d'ingérence de Moscou dans la présidentielle américaine. Alors que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov proposait de déclarer « persona non grata 31 diplomates de l'ambassade des États-Unis à Moscou et quatre du consulat américain à Saint-Pétersbourg » (Nord-Ouest), M. Poutine a en effet joué l'apaisement et assuré que la Russie n'allait « pas créer de problèmes aux diplomates américains ». « Nous n'allons expulser personne (...). Nous n'allons pas tomber au niveau d'une diplomatie irresponsable », a souligné M. Poutine dans un communiqué, qualifiant les nouvelles sanctions de Washington de « provocatrices » et visant à « miner davantage les relations russo-américaines ». Il a également rejeté une proposition de M. Lavrov, qui, au nom du principe de réciprocité, demandait d'interdire aux diplomates américains l'utilisation d'une maison de campagne dans la banlieue de Moscou.

Dans l'attente de Trump
La Russie se réserve toutefois « le droit de prendre des mesures de rétorsion » et « restaurera les relations russo-américaines au vu de ce que sera la politique du président américain élu Donald Trump », a précisé M. Poutine. Il a par ailleurs adressé un message de fin d'année à M. Trump, exprimant l'espoir qu'après son investiture en janvier, « les deux États (...) pourront prendre des mesures réelles visant à rétablir les mécanismes de la coopération bilatérale dans différents domaines ».
Les mesures annoncées jeudi par Barack Obama, moins d'un mois avant son départ de la Maison-Blanche, prévoient notamment l'expulsion de 35 personnes accusées d'être des membres des services de renseignements russes et la fermeture de deux sites russes à New York et dans l'État du Maryland, près de Washington, considérés comme des bases utilisées par ces agents. Le Gru (services secrets de l'armée) et le FSB (service fédéral de sécurité, ex-KGB) font l'objet de sanctions économiques tout comme quatre dirigeants du Gru, dont son chef Igor Korobov.
Moscou a par ailleurs annoncé l'envoi d'un avion spécial parti chercher les diplomates russes et leurs familles obligées de quitter les États-Unis dans les 72 heures, après des informations sur la difficulté de trouver des billets d'avion durant les fêtes de fin d'année. Selon la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, citée par les agences russes, 96 personnes au total vont quitter les USA. Elle a refusé de donner davantage de détails sur ce vol.
L'administration américaine accuse la Russie d'avoir orchestré des piratages informatiques qui ont mené au vol et à la publication de milliers d'e-mails de responsables démocrates, brouillant le message de la candidate Hillary Clinton. Le Kremlin rejette « catégoriquement » ces « accusations infondées » et a accusé Washington de vouloir « détruire » ses relations avec Moscou.

(Source : AFP)

Le président Vladimir Poutine a créé la surprise hier en décidant de « n'expulser personne » en réponse à l'expulsion par Washington de 35 « agents russes » après des accusations d'ingérence de Moscou dans la présidentielle américaine. Alors que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov proposait de déclarer « persona non grata 31 diplomates de l'ambassade...

commentaires (2)

C enfantin mais vraiment triste, l'attitude du sieur obama !

Gaby SIOUFI

09 h 34, le 02 janvier 2017

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Commentaires (2)

  • C enfantin mais vraiment triste, l'attitude du sieur obama !

    Gaby SIOUFI

    09 h 34, le 02 janvier 2017

  • Il n'est pas bête...

    NAUFAL SORAYA

    09 h 26, le 31 décembre 2016

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