EDL et KVA trouvent un accord pour prolonger leur partenariat

La direction d'Électricité du Liban (EDL) et la société KVA, chargée de la gestion du réseau de distribution d'électricité et sa modernisation à Beyrouth et dans la Békaa, sont parvenues hier à un accord pour prolonger leur partenariat pour 4 ans. « Après plusieurs jours de discussions, les parties ont finalement trouvé un terrain d'entente pour prolonger le partenariat public-privé (PPP) conclu en avril 2012 et qui s'achevait cette semaine », a déclaré à L'Orient-Le Jour une source à la direction d'EDL.
Selon cette dernière, le conseil d'administration de l'établissement public devrait « rapidement » se réunir pour approuver l'accord, qui devra être ensuite entériné par le ministère de l'Énergie et de l'Eau et celui des Finances. « Les détails concernant le montant de l'enveloppe alloué à KVA pour les 4 prochaines années, ainsi que les modalités de sa mise en œuvre seront communiqués ultérieurement », a ajouté la source précitée.
Mardi, le directeur d'EDL, Kamal Hayek, avait signé deux protocoles d'accord prolongeant de 4 ans la durée des PPP – conclus en même temps que celui liant le fournisseur d'électricité à KVA (détenue par la joint-venture Arabian Construction Company et Khatib & Alami) – avec ses deux autres prestataires privés : National Electricity Utility Company (NEUC, groupe Debbas, en charge du sud du Mont-Liban et du Liban-Sud) et BUS (groupe Butec, qui gère le nord du Mont-Liban et le Liban-Nord). Si les montants engagés ainsi que les modalités de ces accords n'ont toujours pas été rendus publics, ils devraient toutefois être similaires à ceux qui avaient été définis en 2012, selon une source proche du dossier, qui ajoute que « les trois sociétés ont dû renoncer à certaines exigences pécuniaires et demandes de compensations pour parvenir à un accord avec EDL ».
En 2012, le fournisseur d'électricité avait alloué 780 millions de dollars à ces trois sociétés dans le cadre de leur mission, dont 350 millions pour financer l'installation de compteurs « intelligents », sur tout le réseau, une mission dont l'exécution a été retardée pour de multiples raisons.

P.H.B.