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France : Rien n'est joué pour la présidentielle, affirme Valls

Manuel Valls, en tête des sondages à la primaire de la gauche de janvier prochain mais donné perdant dans tous les cas de figure à l'élection présidentielle de 2017, s'est efforcé jeudi de mobiliser ses troupes lors d'un déplacement à Strasbourg.

Selon un sondage Ifop-Fiducial paru le 6 décembre, avant sa déclaration de candidature, la gauche serait éliminée au premier tour, l'ancien Premier ministre socialiste arrivant cinquième avec 10% des voix derrière Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche, 12,5%), Emmanuel Macron (En Marche ! 13,5%) Marine Le Pen (Front national, 24%) et François Fillon (Les Républicains, 27,5%).

"Rien n'est écrit. Les Français ont encore leur destin en main", a-t-il affirmé devant une cinquantaine de militants et d'élus socialistes réunis au café "Rive gauche", reprenant ce qui fut l'argument de François Fillon pendant la primaire de la droite, avant que le député de Paris double ses adversaires dans la dernière ligne droite.

"Si je suis candidat, c'est parce que j'ai l'autorité et l'expérience du pouvoir, c'est parce que je suis prêt", a-t-il lancé dans une adresse destinée à disqualifier ses six adversaires de la primaire à gauche.

Manuel Valls, qui devrait présenter son programme le 5 janvier, a également affirmé, au sujet de ceux qui, dans son propre camp, le jugent trop à droite, être candidat "parce que la gauche est toujours utile au pays".

"Il faut assumer ce qui a été engagé depuis 2012 et il faut corriger ce qui n'a pas été réussi", a-t-il ajouté.

L'ancien Premier ministre, qui effectuait avec son épouse un dernier déplacement de campagne avant la trêve de fin d'année, a bénéficié d'un accueil globalement bienveillant de la part de Strasbourgeois et de touristes en quête de selfies ou d'une poignée de mains, quelques mécontents ont évoqué à son passage le "49.3", disposition constitutionnelle permettant d'adopter des projets de loi sans vote, auquel l'ex-Premier ministre a eu notamment recours pour la loi "Travail".

Il a même été aspergé de farine à son entrée dans un café par un homme qui a crié "49.3, on n'oublie pas. 49.3, on ne pardonne pas". Le manifestant a été interpellé.

Manuel Valls, en tête des sondages à la primaire de la gauche de janvier prochain mais donné perdant dans tous les cas de figure à l'élection présidentielle de 2017, s'est efforcé jeudi de mobiliser ses troupes lors d'un déplacement à Strasbourg.
Selon un sondage Ifop-Fiducial paru le 6 décembre, avant sa déclaration de candidature, la gauche serait éliminée au premier tour,...