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EgyptAir: Paris souhaite la restitution des dépouilles aux familles le plus vite possible

La France a une nouvelle fois souhaité jeudi la restitution aux familles des corps des victimes du crash en mai du vol EgyptAir Paris-Le Caire, et s'est dit prête à aider dans l'enquête, après l'annonce par l'Egypte que des traces d'explosifs avaient été détectées sur les restes des corps.

Le ministère égyptien de l'aviation a annoncé jeudi la saisine du parquet après un rapport de la commission d'enquête égyptienne faisant état de traces d'explosifs sur les restes de victimes du crash, qui avait fait 66 morts dont 15 Français le 19 mai.
"La France entend que la transmission de ce rapport au Parquet général égyptien ouvre le plus rapidement possible la voie à la restitution des dépouilles des victimes aux familles", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.
"La France reste, comme elle l'est depuis ce tragique accident, à la disposition des autorités égyptiennes compétentes, pour contribuer à cette enquête, y compris au moyen de ses experts", a-t-il également souligné.
Pour sa part, le secrétaire général de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac) Stéphane Gicquel a dénoncé une "manipulation" de l'Egypte.
"Aucun élément n'accrédite la piste terroriste. Il s'agit d'un chantage de la part des autorités égyptiennes pour faire accréditer cette thèse et protéger la compagnie EgyptAir en rejetant la responsabilité sur Paris", selon M. Gicquel.

En France, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile s'est montré circonspect suite aux dernières annonces des autorités égyptiennes.
"En l'absence d'informations détaillées sur les conditions dans lesquelles ont été effectués les prélèvements et les mesures ayant conduit à la détection de traces d'explosifs, le BEA considère qu'il n'est pas possible à ce stade d'en tirer des conclusions sur l'origine de l'accident", a dit à l'AFP une porte-parole.

Le vol MS804 s'était abîmé en mer Méditerranée entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radars. Les 66 personnes à bord dont 40 Egyptiens et 15 Français avaient été tuées.
Les enquêteurs français privilégiaient l'hypothèse d'un incident technique alors que les autorités égyptiennes penchaient davantage pour l'hypothèse terroriste.
Une des deux boîtes noires retrouvées a révélé que des alertes signalant de la fumée à bord s'étaient déclenchées avant le crash de l'Airbus A320.

La France a une nouvelle fois souhaité jeudi la restitution aux familles des corps des victimes du crash en mai du vol EgyptAir Paris-Le Caire, et s'est dit prête à aider dans l'enquête, après l'annonce par l'Egypte que des traces d'explosifs avaient été détectées sur les restes des corps.
Le ministère égyptien de l'aviation a annoncé jeudi la saisine du parquet après un rapport de...