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Armes chimiques : l'OIAC exprime de "sérieuses inquiétudes" après des raids sur un secteur de l'EI en Syrie

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a exprimé mardi de "sérieuses inquiétudes" après que "des dizaines de cas de suffocation" ont été rapportés à la suite de frappes aériennes sur un secteur contrôlé par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) au centre de la Syrie.

"Les allégations concernant l'utilisation d'armes chimiques dans la région de Ouqayribat, dans le gouvernorat de Hama en Syrie, rapportées récemment par les médias, sont une sérieuse préoccupation", a indiqué l'OIAC dans un communiqué.

Au moins 53 civils, dont 16 enfants, ont été tués lundi dans des frappes aériennes dans une région sous le contrôle des jihadistes de l'EI, qui ont reconquis dimanche la ville antique de Palmyre, dans la province voisine de Homs.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a rapporté lundi "des dizaines de cas de suffocation" mais n'était toutefois pas en mesure de confirmer dans l'immédiat une possible attaque chimique.
Il était impossible lundi de savoir si ces frappes avaient été menées par le régime ou l'armée russe, qui intervient en Syrie aux côtés du président Bachar el-Assad.

L'OIAC "continue à examiner tout compte rendu crédible qu'il reçoit comprenant des informations pertinentes qui pourraient être partagées avec les Etats membres de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques".

Après plus d'un an de recherches, une équipe d'enquêteurs formée par l'Onu en août 2015 pour déterminer la responsabilité d'attaques à l'arme chimique en Syrie a conclu que l'armée syrienne avait répandu par hélicoptère du gaz de chlore sur trois localités du nord de la Syrie en 2014 et 2015 et que l'EI avait mené de son côté une attaque au gaz moutarde en août 2015.

L'organisation chargée de détruire les armes chimiques à travers le monde examine "plus de vingt" accusations sur l'utilisation de telles armes en Syrie depuis août, avait expliqué le directeur général de l'OIAC Ahmet Üzümcü, dans une interview exclusive à l'AFP mi-novembre.

L'organisation, prix Nobel de la Paix en 2013, a supervisé la destruction de 94% du stock mondial d'armes chimiques.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a exprimé mardi de "sérieuses inquiétudes" après que "des dizaines de cas de suffocation" ont été rapportés à la suite de frappes aériennes sur un secteur contrôlé par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) au centre de la Syrie."Les allégations concernant l'utilisation d'armes chimiques dans la région de Ouqayribat, dans...