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Iran: le trafic est devenu "insupportable" à Téhéran, s'alarme un chef de la police

Le trafic est devenu "insupportable" dans la capitale iranienne, s'est alarmé le chef de la police de la route de Téhéran, estimant qu'il fallait rapidement y remédier, a rapporté mardi l'agence de presse Isna.

"Aujourd'hui, nous sommes arrivés à un point où le trafic est devenu insupportable, ce que l'on ne peut plus tolérer", a déclaré Mohammad Reza Mehmandar cité par Isna. "Cette situation est due à des années d'inattention et il faut aujourd'hui trouver une solution".

La circulation dans la capitale iranienne, qui, avec ses villes satellites, compte 14 millions d'habitants, est arrivée à saturation. Certains jours, il faut plusieurs heures pour parcourir 3 ou 4 kilomètres.
La circulation de quelque cinq millions de véhicules, qui souvent n'ont pas de pot catalyseur, et de trois millions et demi de motocyclettes, est à l'origine d'une très forte pollution de l'air, presque quotidienne.
"Aux heures de pointe, 67% des véhicules sont des particuliers qui ne déplacent que 40% des passagers", selon M. Mehmandar. Il a estimé qu'une des solutions était d'étendre la circulation à d'autres quartiers que le cente-ville.
Le trafic est "supérieur de 25%" dans les quartiers riches du nord de Téhéran par rapport aux reste de la ville, a-t-il dit.

La situation devient d'autant plus critique que quelque 1.000 voitures supplémentaires sont immatriculées chaque jour à Téhéran.
En raison du coût de la vie et d'un taux de chômage qui atteint 12,7% de la population active, de nombreux particuliers utilisent leur véhicule comme taxi pour vivre. Certains viennent de petites villes de province faute de travail sur place.
L'état du trafic provoque en outre tous les jours des tensions entre automobilistes et coursiers à moto qui respectent peu le code de la route.

Le trafic est devenu "insupportable" dans la capitale iranienne, s'est alarmé le chef de la police de la route de Téhéran, estimant qu'il fallait rapidement y remédier, a rapporté mardi l'agence de presse Isna.
"Aujourd'hui, nous sommes arrivés à un point où le trafic est devenu insupportable, ce que l'on ne peut plus tolérer", a déclaré Mohammad Reza Mehmandar cité par Isna. "Cette...