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Économie

Brèves

Inspection mécanique : nouvelle manifestation des routiers dans tout le pays

Les syndicats de transporteurs routiers libanais ont encore intensifié leur mobilisation autour du dossier de l'inspection mécanique des véhicules, dont ils bloquent les 4 centres (à Hadeth, Saïda, Zahlé et Zghorta) depuis le 17 octobre pour en exiger la nationalisation, menaçant les autorités d'une nouvelle escalade s'ils n'obtiennent pas gain de cause. « La prochaine fois, nous bloquerons tous les centres d'enregistrement de véhicules », a déclaré le président de la Fédération des syndicats des transporteurs terrestres, Bassam Tleiss, lors d'une conférence de presse devant le ministère de l'Intérieur concluant leur cinquième journée de mobilisation à l'échelle nationale depuis octobre.
Dans la matinée, plusieurs convois de véhicules avaient bloqué la circulation sur les principaux axes routiers dans plusieurs villes du pays, avant d'être rapidement dispersés par les forces de l'ordre, a rapporté l'Agence nationale d'information.
Pour rappel, les accès des 4 centres d'inspection mécanique sont bloqués par des manifestants, conduisant notamment le ministère de l'Intérieur à décider, le 23 novembre, d'autoriser pendant trois mois les usagers à régler la taxe mécanique et l'immatriculation des véhicules d'occasion sans inspection préalable.
Mais le blocage des centres reste de plus en plus contesté par certains transporteurs. Hier, un autre syndicat, la Fédération des syndicats des professionnels du transport terrestre, et des syndicats de chauffeurs de taxi ont dénoncé la manifestation de leurs collègues dans un communiqué commun : « Nous n'avons pas souhaité participer à cette grève et rejetons ces méthodes qui ne correspondent pas à nos valeurs », ont-ils affirmé, appelant « tous les responsables » à désamorcer la crise.

Les investissements étrangers à 3,2 milliards de dollars en 2015, selon Idal

Le président de l'Autorité de développement des investissements au Liban (Idal), Nabil Itani, a affirmé dans un discours prononcé mercredi à la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Tripoli et du Mont-Liban (CCIAT) que les investissements directs étrangers au Liban avaient atteint « 3,2 milliards de dollars en 2015 et représentaient 6,7 % du PIB sur cette période », un chiffre décuplé par rapport aux « 250 millions de dollars investis au Liban en 2001 », a indiqué hier un communiqué.
« Calculé par Idal », selon sa direction, ce chiffre est supérieur à celui publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) dans son dernier rapport sur les investissements dans le monde (2,34 milliards de dollars).

Hydrocarbures
Le Qatar et la Chine investissent dans le principal réseau de gaz britannique

Des fonds souverains qatari et chinois vont prendre le contrôle avec d'autres investisseurs du principal réseau de gaz au Royaume-Uni, propriété jusque-là du britannique National Grid. National Grid a indiqué hier dans un communiqué avoir trouvé un accord pour céder 61 % de cette activité valorisée au total 13,8 milliards de livres (capital et dette compris, soit 17,4 milliards de dollars).
Le consortium acquéreur, qui a remporté la mise au bout d'un processus très concurrentiel selon National Grid, est composé de plusieurs investisseurs dont les fonds souverains chinois CIC Capital Corporation et qatari Qatar Investment Authority. La transaction prévoit que National Grid reçoive 3,6 milliards de livres (4,5 milliards de dollars) en cash, tout en conservant une part minoritaire de 39 %. En dehors de la somme liée au capital, la société percevra 1,8 milliard de livres (2,3 milliards de dollars) au titre de la dette portée par cette activité. Le groupe attend désormais le feu vert de la Commission européenne pour valider cette opération qui pourrait être bouclée d'ici à la fin mars 2017. Il se réserve également le droit de céder 14 % supplémentaires au consortium selon les mêmes termes financiers.

Libre-échange
Nouvel avatar pour l'accord UE-Canada

Une commission du Parlement européen s'est prononcée hier contre l'adoption de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), nouvel avatar sur la voie de son entrée en vigueur partielle prévue en 2017.
La commission de l'Emploi a voté, par 27 voix contre 24, une motion recommandant le rejet par le Parlement, lors d'un vote prévu en février, du Comprehensive Economic and Trade Agreement, jugeant qu'il entraînera la perte de 204 000 emplois dans l'UE.
Au Parlement européen, c'est la commission du Commerce qui sera chargée le mois prochain de se prononcer au final sur le Ceta. Auparavant, d'autres commissions peuvent exprimer un avis.
Au terme de sept ans de négociations, le Ceta a été signé le 30 octobre à Bruxelles entre les deux parties, après quelques objections de dernière minute, en particulier de la Wallonie. Il doit faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99 % des marchandises et, selon ses promoteurs, dynamiser le commerce et l'emploi de part et d'autre de l'Atlantique. Ses détracteurs invoquent les menaces qu'il ferait peser sur certaines politiques européennes.

Pétrole
La Russie vend 19,5 % de Rosneft à Glencore et au Qatar

La Russie a annoncé mercredi avoir vendu une participation de 19,5 % dans l'entreprise pétrolière publique Rosneft au géant des matières premières et du négoce Glencore et au fonds souverain du Qatar, une opération qui lui rapporte 10,5 milliards d'euros (11,3 milliards de dollars).
Avec cette transaction, qui constitue une surprise pour nombre d'observateurs, le Kremlin montre qu'il est en mesure de faire affaire avec des investisseurs de premier plan malgré les sanctions prises par l'Occident à l'encontre de Moscou pour son rôle joué dans le conflit en Ukraine.
L'annonce concernant Rosneft vient quelques jours après que la Russie et l'Opep se sont mis d'accord pour mettre en place une baisse coordonnée de leurs productions de pétrole, une première en 15 ans.
Rosneft avait gardé le plus grand secret sur la vente par Moscou d'une part de son capital.

Inspection mécanique : nouvelle manifestation des routiers dans tout le pays
Les syndicats de transporteurs routiers libanais ont encore intensifié leur mobilisation autour du dossier de l'inspection mécanique des véhicules, dont ils bloquent les 4 centres (à Hadeth, Saïda, Zahlé et Zghorta) depuis le 17 octobre pour en exiger la nationalisation, menaçant les autorités d'une...

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