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Liban - Partis

Le PNL dénonce une stratégie délibérée visant à saboter la formation du cabinet

Le Parti national libéral (PNL) a estimé hier qu'« avec le temps, la stratégie visant à saboter la formation du cabinet et, dans la foulée, le lancement du nouveau mandat présidentiel, se précise, à des fins claires qui dépassent les raisons apparentes de la répartition des portefeuilles ».
Réuni hier sous la présidence de son chef, le député Dory Chamoun, le conseil supérieur du PNL a estimé, dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, que « les protestations au sujet de la répartition des portefeuilles sont exploitées à diverses fins », notamment celle de « cerner le nouveau mandat et de le transformer en médium pour que les protestataires en question puissent arriver à leur fin ».
« Ce que ces derniers ne disent pas de manière frontale, ce sont les médias qui leur sont acquis qui le font, en s'attaquant au mandat à partir d'une position sectaire et d'intérêts qui n'ont rien à voir avec l'intérêt général », a poursuivi le PNL.
« Se soumettre à cette stratégie se répercuterait négativement non seulement sur le mandat, mais aussi sur les constantes nationales. Ce serait une reddition face à ceux qui font de l'abus de pouvoir à l'égard de l'État et de leurs partenaires au sein de la nation », a-t-il ajouté.
« La solution est dans l'application de l'accord de Taëf, dans l'esprit et la lettre, notamment du principe de rotation des portefeuilles sur base de la parité et le respect des constantes, loin de l'hégémonie et de l'esprit vindicatif », note le communiqué.
Le PNL a par ailleurs renouvelé son appel à la formation d'un cabinet homogène, sans participation de l'opposition au pouvoir. « Que ceux qui considèrent qu'ils ne peuvent pas cohabiter avec les loyalistes aillent dans l'opposition, et que la Constitution soit l'arbitre entre tous », souligne le communiqué.
« C'est ainsi que les intentions cachées de ceux qui veulent absolument obtenir certains portefeuilles seront révélées », ajoute-t-il, tout en exprimant « des craintes pour la formule libanaise et la tentative de torpiller les prochaines législatives en prolongeant les délais de formation du cabinet ».
« Il faudra alors choisir entre soit la tenue des législatives sur base de la loi de 1960, soit proroger encore une fois le mandat du Parlement, deux solutions qui sont toutes les deux une régression au plan national », conclut le communiqué.

Le Parti national libéral (PNL) a estimé hier qu'« avec le temps, la stratégie visant à saboter la formation du cabinet et, dans la foulée, le lancement du nouveau mandat présidentiel, se précise, à des fins claires qui dépassent les raisons apparentes de la répartition des portefeuilles ».Réuni hier sous la présidence de son chef, le député Dory Chamoun, le conseil...

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