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Liban - Gouvernement

Mise au point de Machnouk sur la loi 1960 : La naissance du nouveau cabinet facilitera les législatives

Le bureau du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a tenu hier à clarifier, dans un communiqué, l'interprétation médiatique de l'allocution du ministre dans le cadre de la conférence sur « le cadre légal des législatives », organisée mercredi dernier à l'hôtel Phoenicia. Il avait dit que le souhait non déclaré de toutes les parties politiques était de maintenir l'ancienne loi de 1960, sans quoi la tenue des prochaines législatives serait peu probable, d'autant que l'élaboration d'une nouvelle loi électorale nécessite un travail de plusieurs mois.
Des médias proches du 8 Mars ont affirmé que ces propos trahissent la préférence du leader du courant du Futur, Saad Hariri, à maintenir l'ancienne loi de 1960. « Le ministre de l'Intérieur avait clairement précisé dans son intervention que sa position ne représentait pas celle du bloc politique auquel il appartient, et qui continue à soutenir son engagement en faveur de l'approbation d'une nouvelle loi électorale selon le mode de scrutin mixte, dont une proposition avait été soumise au Parlement conjointement par le courant du Futur, les Forces libanaises et le Parti socialiste progressiste », a d'abord précisé le communiqué du bureau de M. Machnouk, rappelant que « le ministre a insisté sur l'entière disposition de son ministère à organiser les législatives à la date fixée, c'est-à-dire avant la fin du mandat prorogé de l'actuel Parlement, fixé au 20 juin prochain, et cela en vertu de la loi de 2008 sur les législatives, dont le ministère s'engage à honorer tous les délais, comme la convocation des instances électorales trois mois avant le scrutin (...) ou encore le vote des émigrés que le ministère de l'Intérieur suit avec le ministère des Affaires étrangères ».
Le texte a également précisé que les propos de M. Machnouk sur « le temps relativement long que nécessite l'élaboration d'une nouvelle loi ne signifient pas un nouveau report du scrutin ni une anticipation de la loi électorale sur la base de laquelle se déroulera le scrutin. Il s'agit d'une position strictement technique (...) qui veut rappeler que tout changement au niveau du système électoral (...) aboutit à un changement radical de la méthode de travail de l'autorité compétente (...) ».
Et de rappeler que « la responsabilité du ministère de l'Intérieur se limite à la tenue des législatives selon la loi en vigueur, l'élaboration d'une nouvelle loi étant de la responsabilité du Parlement ». Par conséquent, « si les forces politiques avaient l'intention sérieuse et sincère de tenir les législatives à la date fixée et sur base d'une nouvelle loi, le Parlement devrait approuver cette nouvelle loi à une vitesse record ». Dans ce cadre, « mieux vaut pour toutes les parties s'atteler à former le prochain cabinet, de manière à fournir un cadre de stabilité à même de faciliter la tenue des législatives à temps, sur base de la loi qui aura été approuvée par le Parlement ».
Sur un autre plan, le ministre de l'Intérieur a approuvé la décision du conseil municipal de Beyrouth de débloquer une aide sociale immédiate aux habitants d'un immeuble menacé d'effondrement à Mousseitbé, à raison de cinq millions quatre-cent mille livres libanaises par famille, censés leur permettre de trouver une résidence de substitution.

Le bureau du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a tenu hier à clarifier, dans un communiqué, l'interprétation médiatique de l'allocution du ministre dans le cadre de la conférence sur « le cadre légal des législatives », organisée mercredi dernier à l'hôtel Phoenicia. Il avait dit que le souhait non déclaré de toutes les parties politiques était de maintenir...

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