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Moyen Orient et Monde

En bref

Koweït
Dix ans de prison pour un militant accusé d'« insultes » envers l'émir

Une cour d'appel koweïtienne a confirmé une peine de 10 ans de prison pour un militant accusé d'insultes envers l'émir et d'atteinte à l'unité du pays, a rapporté hier un journal local. Waleed Farès était poursuivi pour diffusion sur Twitter de fausses nouvelles sur les affaires intérieures de ce riche émirat pétrolier du Golfe, portant atteinte à ses intérêts nationaux, et pour insultes envers l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah. Jugé aussi pour des commentaires « offensants » contre les juges et le procureur général, Farès a été condamné en première instance à 10 ans de prison et cette peine a été confirmée mercredi par une cour d'appel, selon le journal al-Qabas.

Qatar
Doha accusé de censurer un site d'information

La direction d'un important site d'information en ligne a accusé hier les fournisseurs d'Internet au Qatar de bloquer l'accès à ses lecteurs, y voyant un acte délibéré de censure par les autorités. Doha News, l'un des sites les plus populaires dans le Golfe et qui avait publié une série d'articles critiques, est inaccessible depuis presque 24 heures. Cette mesure a aussitôt été dénoncée comme « alarmante » par Amnesty International, qui a appelé les autorités du Qatar à « révoquer immédiatement le blocage de Doha News ». « Nous sommes extrêmement déçus par cette décision qui apparaît comme un acte de censure » et « que le Qatar, qui accueille la chaîne al-Jazeera et le centre de Doha pour la liberté de presse, ait pris une telle décision », a indiqué le journal en ligne dans un communiqué reçu par l'AFP. Le site, qui évalue son audience à près d'un million d'abonnés par mois, semble avoir été bloqué mercredi par les fournisseurs Ooredoo et Vodafone. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de ces deux compagnies.

Tunisie
Des manifestants condamnés à 14 ans de prison

Onze personnes ont été condamnées à 14 ans de prison en Tunisie pour avoir participé à des manifestations après l'assassinat d'un opposant en 2013, au cours desquelles un poste de police avait été incendié, a indiqué hier une responsable judiciaire. Les faits se sont produits le 7 février 2013 à Kélibia, dans le nord de la Tunisie, et les accusés ont aujourd'hui de 21 à 28 ans. Ils ont notamment été reconnus coupables d'« avoir volontairement mis le feu à un lieu non habité », d'« avoir participé à une rébellion avec des armes » et d'« agression avec violence sur un fonctionnaire », a déclaré à l'AFP Rihab Mhadhbi, la porte-parole du tribunal de première instance de Nabeul. Des peines « très dures », a déploré Nabil Mtaallah, le chef de la section locale de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH), qui suit le dossier depuis 2013. M. Mtaallah a assuré que certains d'entre eux avaient seulement été photographiés devant le poste, l'un une pierre à la main, un autre en possession d'« une casquette de policier », ce qui lui a valu d'être aussi condamné pour vol.

Turquie
Le système présidentiel voulu par Erdogan au Parlement la semaine prochaine

Une réforme destinée à élargir les pouvoirs du président turc Recep Tayyip Erdogan doit être présentée au Parlement la semaine prochaine, quelques mois après un putsch avorté suivi de purges massives en Turquie. La présidentialisation du système, voulue par M. Erdogan, fera l'objet d'une révision de la Constitution qui sera soumise aux députés par le parti islamo-conservateur au pouvoir, l'AKP, assuré d'obtenir la majorité requise grâce au soutien de la principale formation nationaliste, le MHP. Si le texte est voté, il sera soumis à référendum « au début de l'été », a déclaré le Premier ministre Binali Yildirim. Une révision de la Constitution requiert l'appui des deux tiers des députés (367) pour être directement adoptée et d'au moins les trois cinquièmes (330) pour pouvoir être soumise à référendum. Premier président turc élu au suffrage universel, en 2014, M. Erdogan n'a eu de cesse d'exhorter le gouvernement à faire réviser la Constitution pour instaurer un régime présidentiel.

Conflit
Abbas est l'« ennemi idéologique n° 1 » d'Israël, accuse un ministre

Un ministre israélien a qualifié hier « d'ennemi idéologique numéro un » le président palestinien Mahmoud Abbas, au lendemain d'un discours au cours duquel ce dernier a dit refuser de reconnaître le caractère juif d'Israël. Dans ce discours fleuve devant le congrès de son parti, M. Abbas a longuement défendu le « dialogue », la « résistance populaire pacifique » et les accords d'Oslo qu'il a lui-même signés avec Israël. Il a aussi plaidé pour la « réciprocité ». « Nous n'acceptons pas un État juif », a martelé M. Abbas. « Si Israël va à l'Onu et fait reconnaître une "république nationale juive d'Israël", alors ils auront une reconnaissance internationale », a-t-il lancé sur le ton de la plaisanterie. Le ministre israélien de l'Énergie, Youval Steinitz, réputé proche de M. Netanyahu, a dénoncé une « mauvaise blague » de M. Abbas qui « reconnaît de fait qu'Israël existe, mais ne reconnaît pas son droit à exister ».

KoweïtDix ans de prison pour un militant accusé d'« insultes » envers l'émir
Une cour d'appel koweïtienne a confirmé une peine de 10 ans de prison pour un militant accusé d'insultes envers l'émir et d'atteinte à l'unité du pays, a rapporté hier un journal local. Waleed Farès était poursuivi pour diffusion sur Twitter de fausses nouvelles sur les affaires intérieures...

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