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Économie - Dette

Bruxelles optimiste sur « un accord global » sur la Grèce d’ici à fin 2016

« La Grèce avait fait d’importants efforts », selon le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. Louisa Gouliamaki/AFP

Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, s'est dit optimiste hier à Athènes sur la conclusion de l'examen du programme grec et « d'un accord global, y compris les discussions sur la dette d'ici à la fin de l'année ».
« Notre objectif est de conclure un accord global d'ici à la fin de l'année, y compris les discussions sur la dette, ce qui est réalisable », a indiqué le commissaire lors d'une conférence de presse, concluant une visite de deux jours à Athènes. Il a estimé que « la Grèce avait fait d'importants efforts » et que « le second examen du programme grec était sur la bonne voie ». « Je suis convaincu d'un accord au niveau technique avant l'Eurogroupe crucial (réunion des ministres des Finances de la zone euro) du 5 décembre », a-t-il souligné.
Lors de la conclusion du premier examen du programme grec en mai, les créanciers du pays, UE et FMI, avaient convenu du début des discussions sur la dette publique d'ici à la fin de l'année, si la Grèce tenait ses engagements sur les réformes. À l'issue d'un entretien lundi avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, M. Moscovici avait indiqué qu'Athènes et ses créanciers européens étaient « très proches » d'un accord qui ouvrirait la voie à des pourparlers vitaux.

Sortir de la tutelle des créanciers
Interrogé pour savoir si la Grèce aurait besoin d'un quatrième programme après la fin du troisième, M. Moscovici a dit qu'« on ne pouvait pas l'exclure », mais que « certainement la Commission ne voudrait pas un quatrième programme ». « Trois programmes sont suffisants (...) Notre objectif est la sortie de la Grèce » de la tutelle de ses créanciers, a-t-il expliqué.
Depuis le début de la crise de la dette, la Grèce a reçu trois prêts internationaux, le troisième ayant été accordé en juillet 2015 sur trois ans.
Malgré l'opposition de l'Allemagne, le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a affirmé que des mesures sur la dette seraient discutées le 5 décembre et espère convaincre le FMI de rejoindre le programme, pour lequel il a pour l'instant refusé de s'engager financièrement. Il admet par ailleurs que les objectifs budgétaires fixés en mai à la Grèce sont difficiles à tenir, ce qui le met en opposition avec le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble. « Le FMI a raison quand il dit que maintenir un excédent primaire de 3,5 % du PIB sur une très longue période est une chose difficile à demander et nous devons être réalistes », a-t-il dit aux eurodéputés à Bruxelles. « Nous avancerons pas à pas », a-t-il ajouté.
Hier, le service des statistiques grec a annoncé une révision à la hausse de la progression du produit intérieur brut (PIB) pour le troisième trimestre 2016, à 0,8 % contre 0,5 % estimé initialement. Sur un an, le PIB a progressé de 1,8 % contre 1,5 %, estimé initialement par Elstat il y a deux semaines. Pour l'année 2016, Athènes et la Commission européenne prévoient toutefois un recul de 0,3 % du PIB. Mais le pays doit renouer avec la croissance en 2017, avec une hausse de 2,7 % du PIB, selon les prévisions budgétaires grecques. La Commission prévoit une croissance entre 2,5 % et 3 %, a dit M. Moscovici.
(Source : AFP)

Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques, s'est dit optimiste hier à Athènes sur la conclusion de l'examen du programme grec et « d'un accord global, y compris les discussions sur la dette d'ici à la fin de l'année ».« Notre objectif est de conclure un accord global d'ici à la fin de l'année, y compris les discussions sur la dette, ce qui est...

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