Facilité de paiement des impôts : le Liban à la 67e place mondiale

L'édition 2017 du rapport de PricewaterhouseCoopers et de la Banque mondiale sur la facilité de paiement des impôts a classé le Liban au 67e rang mondial parmi 189 pays et à la 8e place parmi 20 pays arabes inclus dans l'étude, rapporte le Lebanon this Week de la Byblos Bank. L'indice vise à refléter l'ensemble des taxes imposées à une compagnie, en mesurant les taxes payées par une entreprise de taille moyenne, ainsi que les contributions qui ont un impact direct sur ses revenus.
Au Liban, une entreprise paie ses impôts sur le revenu une fois par an et verse 12 paiements mensuels de charges salariales. Elle effectue tous les autres paiements obligatoires 7 fois par an. Dans les autres pays arabes (hors Conseil de coopération du Golfe, CCG), les entreprises paient en moyenne leurs impôts 1,7 fois par an et leurs charges salariales 12,1 fois, en plus des autres paiements obligatoires (12 fois par an).
L'indice mesure également le pourcentage que représente l'impôt sur le revenu par rapport aux profits de l'entreprise, qui s'élève à 6,1 % au Liban. Les charges salariales, elles, représentent 23,8 %, et les taux de charges non corporatifs et non salariaux représentent quant à eux 0,4 % des profits commerciaux. En termes de temps consacré aux procédures pour effectuer les paiements des différentes taxes, le Liban, avec 181 heures par an, est en dessous de la moyenne des pays arabes (hors CCG), qui s'établit à 229 heures, et de la moyenne mondiale, avec 251 heures.
En comparaison avec le reste du monde, il est plus facile pour des entreprises au Liban de payer leurs impôts que leurs homologues au Japon, en Arabie saoudite ou en Namibie. Il est cependant plus difficile de payer ses impôts au Liban qu'en France, en Grèce et en Belgique.