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Culture - Festival / Programme

« Beirut & Beyond », la belle plongée dans la musique indé arabe

«En ces temps de crise mondiale, musiciens, poètes et chanteurs excellent: réjouissons-nous et célébrons la musique tant que nous le pouvons.» Ces mots sont ceux de Waël Koudaih, alias Rayess Bek, pionnier du hip-hop libanais et organisateur de l'événement.
L'édition 2016 du Beirut & Beyond International Music Festival* aura lieu du 8 au 11 décembre au Métro al-Madina et à Station. Fondé en 2003 en partenariat avec le festival de musique Oslo World, Beirut & Beyond a rapidement réussi à se positionner comme un acteur-clé sur la carte des festivals régionaux. 4 soirées, 10 concerts, 12 pays représentés, pour une édition au-delà des attentes. Voici un aperçu du programme.

Jeudi 8 décembre | Métro Al-Madina
• 20h30 – Wasl Trio/Kamilya Jubran (Palestine, France, Suisse). En arabe, wasl signifie combinaison, contact ou connexion. Le projet Wasl est un point de rencontre entre différentes traditions historiques et musicales apportées sur la scène par trois musiciens: une compositrice, vocaliste et musicienne palestinienne, une bassiste française et un trompettiste suisse.

• 22h00 – Speed Caravan (Algérie, France). Si vous n'avez jamais assisté à un concert de oud en l'envisageant comme un instrument de rock'n'roll, alors vous n'avez certainement jamais écouté la musique frénétique et joyeuse de Mehdi Haddab...

Vendredi 9 décembre | Station
• 20h30 – Youmna Saba (Liban). La musique de Youmna Saba a des bienfaits contre l'anxiété. Non seulement grâce à sa voix, mais également grâce aux brillants arrangements. Un oud expressif est accompagné de guitares chatoyantes et d'objets non musicaux en acoustique.

• 22h00 – Ghoula (Tunisie). Multi-instrumentaliste tunisien, Waël Jegham vit entre Tunis et l'Europe et travaille comme compositeur pour le théâtre et le cinéma. Depuis son plus jeune âge, le musicien déniche des disques dans les marchés aux puces et joue différents instruments par-dessus la musique originale. Au fur et à mesure, il a commencé à échantillonner ces enregistrements en y ajoutant ses propres sons. Le résultat final est un patchwork éclectique, représentant l'héritage culturel diversifié de l'Afrique du Nord. Ghoula sera présent à Onomatopoeia avant son concert.

• 23h00 – N3rdistan (Maroc). Souvent nommé comme la future musique alternative marocaine, N3rdistan est un projet électro-urbain enraciné dans l'inspiration orientale. Dirigé par le charismatique Walead Ben Selim, ce quatuor navigue sur les genres rock, trip-hop, électro et oriental avec une facilité surprenante. Ils inventent un espace de rêve dans lequel ils font appel à des siècles de poésie arabe, de musique traditionnelle, d'instrumentalisation inhabituelle et de sons électroniques, incitant à la découverte de nouveaux horizons musicaux.

Samedi 10 décembre | Station
• 20h30 – Latlateh & Chyno x al-Rajul al-Hadidi (Syrie, Liban). Le nom du groupe vient de concept arabe du pep talk, ou street talk. Latlateh vise à répercuter l'envie de la population et à proposer quelque chose au niveau social. Leur musique se compose d'un fin mélange de hip-hop, jazz, soul et musique classique arabe. Le duo sera présent à Raed el-Khazen Studio avant le concert.

• 22h00 – Alo Wala (Danemark). Alo Wala est le résultat explosif de la rencontre entre Shivani Ahlowalia, une rappeuse indienne de Chicago, et une production danoise. Elle est la voix d'une nouvelle Europe, d'un nouveau monde et d'une nouvelle façon de penser des uns et des autres, au cœur d'une société mondiale interconnectée.
• 23h00 – BEI RU (Arménie). Baruir Panossian, connu sous le pseudonyme de Bei Ru, est un producteur et compositeur américano-arménien. Il mélange des rythmes du Moyen-Orient avec des sons électroniques et des instruments joués en direct. Il cite souvent les anciens disques arméniens de ses parents comme principale influence.

Dimanche 11 décembre | Station
• 20h30 – Alsarah & The Nubatones (Soudan). Par son interprétation, Alsarah prouve que la musique soudanaise, sous-estimée par beaucoup, récompense l'auditeur attentif avec beaucoup de beauté et de grâce.

• 22h00 – Love & Revenge (Liban). C'est le projet monté par le roi du hip-hop libanais Rayess Bek et l'artiste visuelle Randa Mirza. C'est une réflexion musicale sur l'identité et la double culture visant à donner une seconde vie aux vieilles chansons et aux vieux films populaires arabes, en les adaptant aux modèles et à l'esthétique de la musique moderne.

C.Z.

* Le ticket d'entrée est à 30 000 LL, en vente dans les librairies Antoine ou sur Antoine Online. Pour plus d'informations : www.beirutbeyond.net

«En ces temps de crise mondiale, musiciens, poètes et chanteurs excellent: réjouissons-nous et célébrons la musique tant que nous le pouvons.» Ces mots sont ceux de Waël Koudaih, alias Rayess Bek, pionnier du hip-hop libanais et organisateur de l'événement.L'édition 2016 du Beirut & Beyond International Music Festival* aura lieu du 8 au 11 décembre au Métro al-Madina et à...

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